Musc

d'enfants ») La deuxième série de parfums « corrompus, riches et triomphants » ont pour exemples (plus que pour comparaison comme dans la première série) « l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens » Ce sont des parfums plus lourds, qui renvoient à la séduction, à la sensualité. Ils ont des origines végétales et animales (ambre/musc). L'encens peut avoir une connotation religieuse (quand il brume sa fumé s'élance vers le divin) En effet « corrompus, riches et triomphants » est une gradation avec

distillation ou extraction, le rendement est trop mauvais pour en tirer quoique soit. Il est donc recomposé à l’aide d’éléments synthétiques comme notamment (...) MUSC Le musc était à l’origine une matière première animale, provenant de la sécrétion d’une glande du chevrotin porte-musc, vivant en Asie, Sibérie ou dans l’Himalaya. La récolte du musc nécessitant la mort (...) MUSCADE Cultivée en Indonésie, la muscade est le noyau d’un fruit, qui après être tombé à terre, libère la noix de muscade, dont

| | |« ardent foyer » (chaleur), « odeur du tabac », « opium », « sucre », « l’infini|« je respire » (odorat), « je vois » (vue), « je | | |de l’azur tropical », « rivages duvetés », « goudron », « musc », « huile de |m’enivre » (goût) | | |coco » | | Ainsi, on observe

couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. ( sonnet= 2 quatrains + 2 tercets, classique= alexandrins, rimes embrassés( sonnet classique 1er QUATRAIN : (

pouvons le remarquer par le lexique sombre dans le premier quatrain « brune », « nuit », « musc et de havane », « obi », un sorcier noir, «ébène » et « noir ». Le noir est d’abord introduit par des comparaisons « brune comme les nuits » (vers1) puis apparaît en dernier mot de vers pour clôturer ce vers sombre.  En plus de cette aspect visuel sombre, l’auteur sollicite l’odorat des lecteurs en parlant de « parfum de musc et de havane » lors du deuxième vers.À ce quatrain de sombres souffrance vient s’opposer

de même au paragraphe suivant avec les trois compléments « de chants » , « d’hommes » et « de navires » (lignes 11-12) ou encore dans l’avant dernier paragraphe avec les différentes odeurs ressenties dans la chevelure de cette femme « du goudron, du musc et de l’huile de coco » (lignes 20-21). La musicalité du poème en prose sont notamment repris par différentes allitérations évoquant chacune des émotions éprouvées par Baudelaire. Ligne 5, c’est une allitération en « m » qui suscite douceur à ce

couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Introduction : Quatrième poème des Fleurs du Mal. Dans l'Albatros et Elévation, Baudelaire fait état de deux mondes parallèles: celui de "l'azur" qui correspond à

Problématique : Ce voyage est-il un rêve ou un simple souvenir ? Nous retrouvons ainsi les 5 sens de l’être humain. Enfin, la chevelure dans ce poème est synonyme de voyage pour l’écrivain ; les odeurs telles que le « tabac », « l’opium », « sucre », « musc », « l’huile de coco » nous rappelle une aventure exotique pleine de douceur. La vue permet au poète de percevoir son souvenir comme si il y était « j’entrevois un port fourmillant… » « Je vois resplendir l’infini de l’azur » Il aperçoit sa destination

imper­ceptible du port », « pots de fleurs », « gargoulettes » | Paragraphe 6 | L’univers tropical « ardent foyer » (chaleur), « odeur du tabac », « opium », « sucre », « l’infini de l’azur tropical », « rivages duvetés », « goudron », « musc », « huile de coco » | Les sensations « je respire » (odorat), « je vois » (vue), « je m’enivre » (goût) | Ainsi, on observe que les paragraphes sont thématiquement liés les uns aux autres : un thème qui paraît se­condaire dans un paragraphe

Les métamorphoses du vampire La femme cependant, de sa bouche de fraise, En se tordant ainsi qu'un serpent sur la braise, Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc, Laissait couler ces mots tout imprégnés de musc : " Moi, j'ai la lèvre humide, et je sais la science De perdre au fond d'un lit l'antique conscience. Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants, Et fais rire les vieux du rire des enfants. Je remplace, pour qui me voit nue et sans voiles, La lune, le soleil, le