Pris Leur Plume Pour Une épée

rendu publique (et censuré par le gouvernement choqué par cet antimilitarisme), tandis que le poème de RONSARD n’avait pour destinataire que son amie, dans un cadre plus intime. Antithèse SARTRE a dit un jour : ‘‘Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée, à présent, je connais notre impuissance’’. Cette citation est très célèbre car elle illustre bien le paradoxe de l’écriture. Une majorité utilise la littérature comme arme, en vain. SARTRE exprime ici son impuissance à travers ses écrits

qu’elle est engagée lorsqu’elle exprime des prises de position, lorsqu’elle est une arme au service d’une cause. S’engage le poète qui défend des valeurs, dénonce des injustices, affirme des convictions. En dépit de sa diversité, la poésie engagée se trouve placée sous le double signe du témoignage et de la dénonciation, de la résistance et du combat. Ecrire est un acte qui suppose, selon l’expression de Jean-Paul Sartre, que l’on transforme sa « plume en épée » afin d’agir sur le cours des événements

Février 2013 Cours de Français de Mr Mahieu Depuis toujours, bon nombre d’écrivains font passer des idées ou dénoncent des injustices, de manière explicite ou implicite, dans leur œuvre. La phrase de Sartre : « Longtemps j'ai pris ma plume pour une épée », témoigne bien de l’engagement de certains auteurs au service de causes politiques, de problèmes de société ou de questions philosophiques. Avant toute chose, la « littérature qui défend des idées », que l’on pourrait définir : « littérature

dans sa main, son coude sur son genou, et recommença à pleurer dans le coin de la fenêtre. Après avoir allaité son enfant, son unique occupation était de regarder à travers la vitre la neige descendre en flocons drus et pressés, comme si l’on eût plumé là-haut les ailes blanches de tous les anges et de tous les chérubins. De temps en temps un corbeau passait devant la vitre, croassant et secouant cette poussière argentée. Cela faisait penser Edwige au corbeau singulier qui se tenait toujours sur

temps de Charles II. La Toison d'or au cou. Par-dessus l'habillement noir, un riche manteau de velours vert clair, brodé d'or et doublé de satin noir. Épée à grande coquille. Chapeau à plumes blanches. Gudiel est en noir, épée au côté. Ruy Blas est en livrée. Haut-de-chausses et justaucorps bruns. Surtout galonné, rouge et or. Tête nue. Sans épée. SCÈNE PREMIÈRE. DON SALLUSTE DE BAZAN, GUDIEL, par instants RUY BLAS. DON SALLUSTE Ruy Blas, fermez la porte, - ouvrez cette fenêtre. Blas obéit

Mise en scène .2. La représentation. Est-elle fidèle au texte ecrit à l’origine ? Y a-t-il un traitement particulier de ce texte ? Quelle(s) intention(s) de la part du metteur en scène ? Oui, c’est bien le texte de Victor HUGO car le texte n’a pas pris une ride. Le texte, souvent grandiloquent, confronte les destins et crédite l’improbable. Christian Schiaretti fait un travail honnête, propre, remarquable de fidélité au texte. La pièce démontre que l’écriture du maître traverse le temps avec une

dans sa main, son coude sur son genou, et recommença à pleurer dans le coin de la fenêtre. Après avoir allaité son enfant, son unique occupation était de regarder à travers la vitre la neige descendre en flocons drus et pressés, comme si l'on eût plumé là-haut les ailes blanches de tous les anges et de tous les chérubins. De temps en temps un corbeau passait devant la vitre, croassant et secouant cette poussière argentée. Cela faisait penser Edwige au corbeau singulier qui se tenait toujours sur

utiliser des personnages et des situations fictives. Ces auteurs ont alors “pris leur plume pour une épée” (Jean Paul Sartre, Les Mots, 1964) et ont utilisé la littérature comme un outil. Est-il réellement possible de dénoncer les travers de sa propre société en ayant recours à la fiction ? Il est vrai que le détour par l'Autre est un bon moyen pour dénoncer les travers de sa propre société, cependant c'est aussi un risque pris par l'auteur. La littérature a un rôle important dans la dénonciation

cibles de Molière avec Orgon décidant du mariage de ses enfants et reniant son fils Damis. En effet l’époque de l’auteur, le père avait tout pouvoir sur sa famille. De plus, selon Voltaire, Candide est une arme de combat : « J’écris pour agir », « Ma plume est une arme ». Nous savons aujourd’hui que cette arme a été efficace car elle a aboutie à la Révolution Française en 1789. Ce conte philosophique porte la marque de tout ce que touche Voltaire, notamment sur la guerre de Sept ans et le désastre de

voltaire = ministre … Ennemi des préjugés et la superstition, le philosophe éclaire l'opinion et n'hésite pas à s'engager dans le monde pour dénoncer les pratiques scandaleuse. L'écriture au 18eme est une arme de combat pour dénoncer, la plume se fait épée, le philosophe est guerrier et ses texte relève bien souvent d'une littérature de combat. Ex : La domination du clerger. L'absolutisme monarchique. Le fanatisme religieux. II Les thèmes des lumières. a)Le domaine de