Regalia

figures essentielles du couple impérial. Mais cette zone centrale ne les enferme pas pour autant, car les deux manteaux de pourpre s’en échappent pour les relier au reste de la composition. Les attributs royaux, que l’on désigne en latin par le mot regalia, doivent être présents au sacre d’un souverain pour en garantir le caractère sacré. Ces objets, que l’on faisait remonter à Charlemagne, la Révolution les avait plus que malmenés à cause de leur valeur symbolique et de leur usage rituel. Honneurs

rappeler une sc�ne de th��tre. - le roi n�glige les insignes de la royaut�: la couronne est pos�e sur un simple tabouret, le roi tient le sceptre � l'envers et s'appuie dessus comme une canne. La seule pr�sence du roi suffit � imposer le pouvoir, les Regalia son ramen�s au simple rang d'accessoires. - le roi se grandit�: il est sur une estrade, porte des talons et une perruque (il lance d'ailleurs la mode). - sa tenue qui est celle d'un noble (talons, perruque, culotte et chemise � jabot), le repr�sente

portail principal et sur un vitrail, où il est aux pieds de la Vierge (protection de la Vierge). L'abbaye est sous protection royale. Saint-Denis, à partir du XIIe siècle, va devenir la gardienne des instruments de sacre des rois de France (regalia). On y retrouve des couronnes, joyeuses, éperons.. Saint-Denis est également la nécropole des rois de France (lieu d'inhumation). C'est une abbaye royale car elle abrite les inhumations des rois et les attributs des rois. Association étroite avec

l'empereur après la période trouble de la Révolution française. Napoléon se veut le gardien des principes de la Révolution, il marque sa rupture avec le régime monarchique (le sacre a lieu à Notre Dame et non à Reims) mais en conserve les insignes « régalia » (couronne, sceptre et main de justice). Napoléon se met en scène dans un décor inspiré de l’antiquité (le globe, le manteau rouge et la couronne de lauriers dénotent la fascination de Napoléon pour l'empire romain). Il y a également des références

est aussi celle du pouvoir depuis l’Antiquité. (Elle était portée par les empereurs romains) Quel élément d’architecture rappelle lui aussi l’Antiquité ? La colonne. Elle est une garantie de stabilité, comme Louis XIV dans son royaume. Les regalia, insignes du pouvoir. Le sceptre, il prolonge la main droite du roi, symbolisant l’action. L’épée. Le roi est chef de guerre, il décide de la paix ou de la guerre. La main de justice posée sur le tabouret. Toute justice était rendue au nom du

Louvre,Paris Rigaud est souvent surnommé le peintre des rois. Ici le roi Louis XIV représentant sa force et ces différents pouvoirs. Devant un trône en étoffe bleue fleurdelysée (symbole de la loyauté) et sous un dais rouge, le roi avec ses regalia (couronne fermée, main de justice et sceptre de son grand-père Henri IV) et en habits de cour (chemise à jabot et manchettes en dentelles, hauts-de-chausses en soie, souliers à talons rouges ornés de boucles de diamants, bas de soie maintenus par

compris du fonctionnement et du rôle de l'image dans l'exercice du pouvoir. Ses portraits sont de véritables mise-en-scène de son personnage qui en font une sorte d'être divin. Dans le portrait de Louis XIV par Hyacinthe Rigaud, le roi arbore les « regalia », c'est à dire les objets symboliques de la royauté : - le roi est revêtu d'un manteau de velours bleu profond semé de fleurs de lys d'or et doublé d'hermine - il s'appuie sur le sceptre d'or et porte une épée incrustée de pierreries à la ceinture

Dominique INGRES (1780-1867), «Napoléon Ier sur le trône impérial», 1806, Huile sur toile 2,59 ×1,62 m, Paris, musée de l'Armée. L'Empereur est représenté de face, assis sur son trône, vêtu de la tunique et du grand manteau du sacre, portant les regalia : le sceptre de Charles V, dit de Charlemagne, et la main de justice, restaurés pour la circonstance par Martin-Guillaume Biennais (1764-1843, orfèvre au service de l’emprereur), la couronne de lauriers, à feuilles d'or, de Biennais. Il porte également

Dominique INGRES (1780-1867), «Napoléon Ier sur le trône impérial», 1806, Huile sur toile 2,59 ×1,62 m, Paris, musée de l'Armée. L'Empereur est représenté de face, assis sur son trône, vêtu de la tunique et du grand manteau du sacre, portant les regalia : le sceptre de Charles V, dit de Charlemagne, et la main de justice, restaurés pour la circonstance par Martin-Guillaume Biennais (1764-1843, orfèvre au service de l’emprereur), la couronne de lauriers, à feuilles d'or, de Biennais. Il porte également

Le sacre de Napoléon par David Dans ce tableau, l’empereur est à la place centrale et en position surélevée (en haut des marches).La lumière se porte sur lui. Il pose la couronne sur la tête de Joséphine sous le regard de Dieu (le crucifix est porté en hauteur). Napoléon est placé devant les membres du clergé (dont le plus important le pape) qui par leur présence cautionnent ce sacre. Napoléon a le soutien du clergé. Sont représentés, les membres de la famille de Napoléon dont sa mère qui cependant