Sadisme

ses pensées mais se place cette fois-ci comme celui qui lui inflige la souffrance. «J'aimais jusqu'à ses pleurs que je faisais couler» montre qu'il est bien placé comme celui qui fait mal à Junie. Il aime la souffrance qu'il provoque en Junie. Son sadisme est également réversible en masochisme. Dans le vers 19, «trop tard, je lui demandais grâce» montre que Néron se place aussi comme victime et imagine Junie lui infliger de la souffrance. Dans la scène que Néron imagine, Junie apparaît comme celle

est impardonnable: s'il existe, il est impardonnable d'avoir fait le monde tel qu'il est. La colère noire de Hamm s'adresse à ce Dieu: son indifférence et son absence est simplement le dernier et le plus mauvais des tours que le créateur, dans son sadisme, s'amuse à jouer à sa créature. Les personnages se représentent donc Dieu comme un sadique qui ne suscite la pensée et la liberté que pour en jouer cruellement et pour satisfaire une sorte d'instinct de domination et de destruction. Il appelle les

nous sommes en amour que dans toutes autres situations, il en va de soi. Partie 2 A) Fromm commence cette partie en parlant de la relation que partage la mère et l'enfant qu'elle porte en elle. Il fait le parallèle avec le masochisme et le sadisme, souligne le fait que cette relation d'amour est une relation d'interdépendance, ce qui semble selon lui être la base de l'amour. Le masochiste se servant d'un «idole» pour se valoriser et le sadique se servant de l'autre pour se sentir supérieur

lecteur-spectateur lui-même est tour à tour le voyeur horrifié puis sadique de cette scène de violence morale. Ainsi ce dispositif amplifie la violence de la scène, mettant en place un véritable « théâtre de la cruauté »2. II. Le spectacle de la cruauté 1) Sadisme : le tyran fait le mal et en joue * Il fait le mal en toute conscience, il est cynique : - Alors qu’il a tué le fils de Lepidus, il lui reproche d’être de mauvaise humeur et lui intime de rire avec ces ordres faussement polis par leur tournure interrogative

désignée par le terme « madame », qui est très ironique aussi : il ne s'agit guère d'une femme distinguée comme le suggère l'appellation ou le titre employé, mais d'une créature particulièrement perverse (elle prend goût aux confidences de son mari, par sadisme) Les litotes, procédés destinés à exagérer («le grave magistrat qui a acheté pour quelque argent le droit de faire ces expériences»). Les mots « quelque » et « expériences » sont des litotes car ils en disent moins pour laisser entendre beaucoup

obsessions et fantasmes hébertiens, ouvrant le champ à de nouvelles lectures, mais aussi à une série d’hypothèses troublantes et dérangeantes. Je passerai assez rapidement sur les définitions du sado-masochisme, car nous savons que le terme sadisme fut d’abord utilisé par le psychanalyste Krafft-Ebing en 1886 dans Psychopatia Sexualis pour décrire le plaisir sexuel obtenu dans l’infliction de la souffrance ou de la cruauté sur d’autres. Par ailleurs Krafft-Ebing considérait le maso­chisme comme

inactif, il subira déception sur déception et renouvellera encore et encore les mêmes erreurs... Vous comprenez maintenant qu'il faut impérativement changer d'état d'esprit. Fini les interrogations du genre « Ai-je une chance avec elle ? »,fini le sadisme de l'illusion comme « Oh mon Dieu, elle me sourit, elle me kiffe ! Ah, elle vient de sourire à Fabrice aussi, merde... », et fini les déceptions du style « Elle a un mec, c'est foutu pour moi... ». OUBLIEZ TOUT CA ! Ca ne sert strictement à rien,

inactif, il subira déception sur déception et renouvellera encore et encore les mêmes erreurs... Vous comprenez maintenant qu'il faut impérativement changer d'état d'esprit. Fini les interrogations du genre « Ai-je une chance avec elle ? »,fini le sadisme de l'illusion comme « Oh mon Dieu, elle me sourit, elle me kiffe ! Ah, elle vient de sourire à Fabrice aussi, merde... », et fini les déceptions du style « Elle a un mec, c'est foutu pour moi... ». OUBLIEZ TOUT CA ! Ca ne sert strictement à rien,

marqué par l’apparition des dents et de l’activité de morsure. L’incorporation y prend le sens d’une destruction de l’objet, ce qui implique l’entrée en jeu de l’ambivalence dans la relation d’objet. Pour Mélanie Klein, le sadisme oral est le moment culminant du sadisme infantile. « Le désir libidinal de sucer s’accompagne du but destructif d’aspirer, de vider, d’épuiser en suçant » La zone buccale est donc la zone érogène pour le stade oral et le stade sadique oral. Le stade du miroir

l'opposition violence / douceur à plusieurs reprises + propension à jouir de la souffrance infligée à autrui + dans sa rêverie : il réitère la scène, mais cette fois c'est lui qui est en action et qui inflige la souffrance : vers 21 + menace (mais sadisme réversible en masochisme : " trop tard... je lui demandais grâce" • scène imaginée avec une Junie qui se refuse, Néron essaie de la convaincre : même dans la rêverie, il ne songe pas à l'accomplissement de l'amour mais simplement au désir (perversion