Terre d'exil

en décrivant le fleuve aux vagues écumantes. Un espace inconnue qui semble redouter dans un premier temps. Il poursuit à la ligne 23 "Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ? Il n'est rien de commun entre la terre et moi." Lamartine souhaite donc quitter ça terre qui lui semble si différente de lui. Il va même jusqu'a la qualifier de "terre d'exil" comme si le fait d'y être lui était affligé. Le poète associe sa destinée a un élément de la nature lorsqu'il ce compare à une "feuille des

Un son religieux se répand dans les airs: Le voyageur s’arrête, et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente N’éprouve devant eux ni charme ni transports; Je contemple la terre ainsi qu’une ombre errante: Le soleil des vivants n’échauffe plus les morts. De colline en colline en vain portant ma vue, Du sud à l’aquilon, de l’aurore au couchant, Je parcours tous les points de l’immense étendue, Et je dis: “ Nulle part le bonheur

religieux se répand dans les airs : Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente N'éprouve devant eux ni charme ni transports ; Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts. De colline en colline en vain portant ma vue, Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant, Je parcours tous les points de l'immense étendue, Et je dis : " Nulle part

l’espoir et l’amour, Et ce bien idéal que toute âme désire, Et qui n’a pas de nom au terrestre séjour ! Que ne puis-je, porté sur le char de l’Aurore, Vague objet de mes vœux, m’élancer jusqu’à toi ! Sur la terre d’exil pourquoi resté-je encore ? Il n’est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s’élève et l’arrache aux vallons ; Et moi, je suis semblable à la feuille qui flétrie : Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !

religieux se répand dans les airs : Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente N'éprouve devant eux ni charme ni transports ; Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts. De colline en colline en vain portant ma vue, Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant, Je parcours tous les points de l'immense étendue, Et je dis : " Nulle part

dans les airs, 15 Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente N'éprouve devant eux ni charme ni transports, Je contemple la terre, ainsi qu'une ombre errante : 20 Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts. De coIline en colline en vain portant ma vue, Du sud à l’aquilon, de l'aurore au couchant, Je parcours tous les points de l'immense étendue,

du vieux chêne, Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ; Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ; Là, je retrouverais

contrairement aux auteurs morts comme Victor Hugo. Tout d'abord, nous pouvons retrouver deux thèmes différents dans les cinq poèmes suivants,dans les deux premiers «La Terre» de Yves Bonnefoy et «Crépuscule» de Jacques Réda, nous verrons que la nature est mise en avant grâce au vocabulaire employé comme «le bois» dans «la Terre» ou encore «ses fleurs pâles» dans «Crépuscule». C'est cela que j'ai apprécié dans ses textes puisque pour moi la nature est importante et qu'il faut savoir l'apprécier

Texte 1 Introduction. Situation du passage. Nous sommes dans l’incipit, le tout début d’un conte qui va nous montrer Micromégas, un géant, voyager dans l’espace avant d’arriver sur terre et de découvrir l’existence des hommes. I. L’incipit d’un conte philosophique. a. Les marques du conte philosophique On retrouve dans cet extrait l’exotisme caractéristique des contes philosophiques de Voltaire. • lieu « dans une de ces planètes » lieu vague, fantaisiste, merveilleux, SF. • expression

Emile Verhaeren, La ville, Les Campagnes hallucinées, 1893. Jean Tardieu, Est-ce une bête ?, Le fleuve caché, 1968. Lectures complémentaires : Boris Vian, L’évadé ou le temps de vivre, 1954. Jules Laforgue, Spleen, Le sanglot de la terre, 1901. Charles Baudelaire, Invitation au voyage, Les Fleurs du mal, 1857. Arthur Rimbaud, Les ponts, Illuminations, 1886. Guillaume Apollinaire, Zone, Alcools, 1913. Alphonse de Lamartine, L’isolement, Méditations poétiques, 1820.