Toutes Les Opinions Se Valent Elles

exemple. À la question «Peut-on se mentir à soi même?», on serait tenté de répondre qu’il existe nécessairement un mensonge à soi, que le cas de la mauvaise foi en est la preuve. Telle est la réponse la plus évidente à la question. Et cependant, comme tout mensonge, le mensonge à soi implique l’intention de mentir, la volonté active de dissimuler une vérité. Or, il est a priori contradictoire de supposer qu’un individu puisse se cacher intentionnellement une vérité dont il a en même temps conscience

Nous vivons dans une société où il est tout à fait permis d'exprimer notre opinion. Chaque individu dispose de sa propre opinion et celle-ci n'est pas la même d'une personne à une autre. Nous ne nous basons certainement pas tous sur les mêmes critères pour créer notre opinion. Certains se basent sur un raisonnement logique, tandis que d'autres y vont plutôt avec leurs propres gouts ou leurs croyances. Il est aussi courant qu'une personne se crée un avis en se basant sur celui d'une autre. Cela explique

quant à la subjectivité c’est un point de vue non partagé sur un sujet et enfin le Vrai qui lui est l’objectif est un énoncé ou une pensée qui est conforme au réel. Quand on dit « c’est l’évidence » on veut dire que c’est une connaissance de base que tout le monde doit posséder car je la possède moi-même. Une évidence peut être vrai, l’être que partiellement ou encore être source d’erreurs. Ici est donc questionné le rapport en objectivité et subjectivité dans la recherche de la vérité, ce qui est évident

réussi à changer les  choses  dû à leur  point  de vue unique et révolutionnaire. Socrate figure parmi l’un d’entre  eux.  Dans  le  passé,  certaines  des convictions  de Socrate  pouvaient  choquer  et  être  perçues  négativement,  par  contre de  nos  jour,  elles  portent  à  une réflexion  plus  féconde. En  étant un des  pilier  de  la philosophie, il  se  fit  condamner à mort  lorsqu’il  refusa d’arrêter  de  philosopher.  Il  ne  pouvait pas sacrifier sa manière de  penser et  de  s’exprimé dans  la société

DM Philosophie Toutes les opinions sont-elles tolérables ? Au fil des siècles, on a vu apparaître et disparaître différentes opinions; certaines ont étés suivies et d’autres bannies. Il est alors légitime de se demander si toutes les opinions; quelle que soit leur nature, politique ou religieuse, scientifique ou idéologique; doivent être tolérées. Dans une première partie nous réfléchirons sur le cas où toutes les opinions ne sont pas tolérables pour ensuite développer la position inverse.

forme et développe des aptitudes selon chaque culture. Si tout les hommes et tout les peuples possèdent une culture, il est évident qu'elles ne se ressemblent pas, qu'elle seront chacune différentes et uniques. Mais est-il nécessaire d'être éduqué pour juger correctement ? Si l'on convient qu'il n'y a pas de bon jugement sans connaissances, les différentes éducations ne sont-elles pas des barrières, est ce que toutes les cultures se valent-elles ? N'existe t-il pas un risque de tomber dans l'ethnocentrisme

différences qui peuvent y avoir, car « l’homme est la mesure de toute chose. » En effet, l’homme aura toujours sa propre pensée et opinion et celle-ci sera vraie. Les sensations sont à la base des idées et opinions, donc elles sont justes et fiables. Si le relativisme n’est pas acceptable, l’homme n’étant pas la mesure de toute chose, les sensations peuvent nous donner de opinions, mais celles-ci peuvent être aussi trompeuses. Les sciences, par exemple les mathématiques, sont des questions objectives, car

Peut-on voir les choses telles qu’elles sont ? Cette question présuppose tout d’abord de savoir si nous sommes en mesure de pouvoir voir la chose en questions, si notre condition d’Humain nous le permet. Elle suppose également de s’interroger afin de savoir si il est possible de voir la chose telle qu'elle est vraiment, si on peut la voir comme elle est en vérité. La vérité se définissant comme la conformité de ce que je dis, avec ce qui est, c'est-à-dire la conformité entre mon jugement et la réalité

connaissance est valable pour moi seul(e), compte tenu de mon expérience. Ainsi, j’ai fait l’expérience d’un médicament qui fonctionne bien pour guérir les maux d’estomac. Ce n’est pas parce que le remède fonctionne pour moi, qu’il fonctionnera pour toutes les personnes qui souffrent de maux d’estomac (Cf. texte d’Aristote et l’exemple de la médecine). L’expérience nous livre donc un savoir limité, valable pour moi. C’est ce que l’on appelle une connaissance subjective. L’expérience nous dit « comment »

Toutes les opinions sont-elles tolérables ? (corrigé de dissertation, fait par I. Smadja) Voici la problématique de ce sujet (qui ne doit pas apparaître dans le devoir qu’intégrée à l’intro cf ci-dessous): D’un côté, nous savons bien que la liberté d’expression est un droit fondamental de l’être humain, qu’interdire à quelqu’un de s’exprimer, de dire son opinion, c’est en quelque sorte lui refuser le droit d’avoir un statut dans le monde, c’est quasiment lui refuser le droit d’être. Bref, nous