A) Les monnaies marchandises
Elles sont non métalliques. Depuis le VIème millénaire : un bœuf (pecus en latin), des cauris, des wampums … En lien avec le sacré servent de monnaie d’échange.

B) Les monnaies métalliques
Une monnaie métallique est une monnaie dont la valeur se définit par rapport à un ou plusieurs métaux. Il s’agit en général de l’or et de l’argent. Chaque pièce frappée contient ainsi une valeur intrinsèque forte : la valeur de son métal, proche ou égale à sa valeur faciale.

C) Les billets
Aujourd’hui, l’émission de billets dépend des besoins des agents économiques et de la politique monétaire. Les billets sont la monnaie de la Banque Centrale.
On appelle monnaie fiduciaire la monnaie émise sous forme de pièces et de billets.

D) La monnaie scripturale
La monnaie scripturale (du latin scribere) est une écriture sur un compte à vue d’une banque. Cette monnaie de banques dites de second rang représente aujourd’hui environ 90% de la monnaie qui circule en France.

E) La monnaie électronique
C’est une valeur monétaire stockée électroniquement lors de la réception de fonds et servant à payer des transactions.

• La confiance
La monnaie, même dématérialisée, suppose la confiance (fiducia en latin) entre ceux qui l’échangent.

A) Les anciens instruments
Le chèque bancaire ou postal est un « écrit par lequel le client d’une banque ou d’un organisme assimilé donne l’ordre à cette banque ou à cet organisme de prélever une certaine somme sur son compte et de la verser à la personne qu’il désigne ».
Les effets de commerce, essentiellement la lettre de change et le billet à ordre, sont d’abord des titres de crédit mais qui permettent des règlements en monnaie.

B) Les instruments plus récents
Le virement est l’opération par laquelle une banque, sur ordre de son client, prélève une somme au crédit du compte à vue de ce dernier, pour la transférer au crédit du compte à vue d’un tiers dans la même banque ou dans une autre banque.
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