Avec la crise économique et l’augmentation du prix du baril de pétrole, le constructeur automobile Renault lance sous sa marque low cost (bas prix) Dacia, un nouveau véhicule, de type 4 * 4 économiques pour une entrée de gamme fixée a environ 1200 euros. L’industrie de l’automobile est un secteur qui fonctionne par séquences de processus que l’on peut distinguer, en quatre fonctions : innovation, conception, vente et entretient. Les fonctions d’innovation, vente et entretient, ne son pas réellement différente des autres industries, contrairement à la conception, et a la fabrication qui sont des éléments spécifiques caractérisant le secteur automobile. En effet, la maturité de ce marché, et le nombre important de concurrent, contraint Renault à innover. Le défi consiste donc pour le constructeur à mettre au point, selon une échéance déterminée un produit original. Et ceci, en améliorant la qualité et les prestations, tout en étant capable de l’adapter aux législations, et de le produire en grandes quantités. C’est la capacité de cette firme à répondre rapidement et à anticiper les besoins du marché (= modèle de réactivité).
La performance pour Renault dépend donc de sa capacité à s’insérer et à réagir dans son environnement, et sur son marché. Cette corrélation, entre l’organisation et l’environnement de marché est mise en évidence dans des modèles types (modèle de réactivité, de variété et de standardisation). Ces derniers peuvent être définit comme des représentations simplifiées de la réalité ou d’un processus. Dans ce contexte nous essayerons d’expliquer le modèle organisationnel, adopté par Renault grâce à la théorie de l’innovation et de la firme. Nous essayerons également de vérifier la pertinence de se cadre théorique.
En effet, L’innovation est au coeur des discours sur la compétitivité des firmes et des territoires. Cependant, deux visions de l’innovation sont à distinguer : le « Market pull » : c’est le marché (la demande) qui tire le