Épicure et le plaisir vs Socrate et la vertu

D’un côté nous avons la philosophie Épicurienne qui parle surtout de la recherche du bonheur. Philosophie qui soutien que pour atteindre le bonheur total il y a certains désirs qui doivent être assouvis et d’autres ignorés. Épicure croit que le plaisir est un besoin fondamental recherché inlassablement par l’homme. Il croit que Bonheur, plaisir et désir sont inévitablement liés. De l’autre côté, nous avons Socrate qui pense que bonheur se doit de rimer avec vertu et non avec plaisir. Car plaisir c’est vice et la recherche de la vie heureuse se résumerait donc a la satisfaction éphémère d’un désir. La question se pose donc : dans la recherche du bonheur, faut-il faire la guerre au plaisir comme le recommande Socrate ou encore créer des relations amicales productrices de plaisir comme le suggère Épicure? Pour ma part, j’adhère plus à la philosophie de Socrate. Je crois que la recherche de la vie heureuse doit passer la recherche des vertus plutôt que des vices.
La recherche des plaisirs et leur satisfaction n’est pas la bonne façon de vivre, croit Socrate. Le Vice et la Vertu offrent donc des voies différentes vers le bonheur et tous cherchent une manière d’y arriver. Il peut paraître étrange que le plaisir soit distinct du bonheur. Mais aux yeux de Socrate, l’atteinte du bonheur n’as qu’un seul chemin, la vertu. Et c’est seulement sous cette condition qu’on peut vraiment espérer atteindre la vie heureuse.
De plus, selon Platon nous fait comprendre avec une métaphore, l’hédonisme et eudémonisme et tente de nous faire comprendre du même coup pourquoi cette recherche constante du plaisir n’est que superficielle et ne mène pas au bonheur. Selon la théorie du tonneau percé tant et aussi longtemps que notre tonneau sera fêlé et que les choses bonne s’en découleront nous essayeront de les remplir de nouveau. Nous seront donc à la recherche de nouveaux désirs à combler. Tant que ce tonneau a des trous, nous désireront