qu'attendons nous pour être heureux
Cette philosophie dite « hédoniste » prône la pratique des vertus, condition sine qua none du bonheur. Pour lui, il faut être prudent quant à nos désirs, c'est-à-dire qu’il faut évaluer avec justesse ce que nous voulons faire, calculer le potentiel plaisir ou petit déplaisir. D’ailleurs, on apprend qu’il faut mieux selon Épicure, avoir un petit déplaisir qui nous fais grand bien plutôt qu’un plaisir qui nous fera grand mal. Il faudrait donc, au nom de la vertu, renoncer à certain plaisir qui nous ferais du mal. Cependant pouvons-nous dire que nous sommes moraux par intérêt ? Sénèque rappel que la moralité doit être voulu pour elles-mêmes. La finalité d’une action doit être la vertu même si elle n’a pas …afficher plus de contenu…
C’est le cas pour Aristote qui pense que nous avons besoin de relation social et d’ami pour exercer notre propre humanité, le bonheur ne se vie pas seul et n’est pas strictement individuel selon lui. Pour Aristote, l’Homme est un animal politique, c'est-à-dire doué de penser et de parole, utile pour la vie en communauté. Selon le philosophe Sartre, « L’enfer, c’est les autres ». Il prend l’exemple de la honte. Le regard d’autrui fait mal, nous renvoie à notre finitude, nous objectivise. Néanmoins, il nous fait prendre conscience de ce que nous sommes. Le regard des autres reflète ce que nous sommes, il nous donne plus d’humanité. L’existence de ce jugement nous apporte de nouvelle essence. Nous ne sommes pas enfermés une fois pour toute dans une essence, c’est par autrui que nous donnons une nouvelle coloration à notre essence. Dans la philosophie antique, l’essence précède l’existence. L’Homme a une