1. Baudelaire, « l’ennemi » x
1. Le lyrisme du texte
® utilisation du « je » dans les trois premières strophes, ainsi que d’adjectifs possessifs (« mon », « ma »)
® le poète confie sa vie, ses sentiments et il dévoile aussi son « jardin » qui représente sa vie et son âme
® l’absence du pronom du pronom « je » par le « nous », dans la dernière strophe, donne un effet de généralisation qui permet à l’auteur de parler de la condition humaine de tous les Hommes.
2. Les saisons d’une vie a) l’été, sa jeunesse
® métaphore de la jeunesse qu’il associe à l’été, renvoie au passé révolu
® été caractérisé par des intempéries bouleversantes : - « ténébreux » v.1 donne une image de la mort - « ravage » v.3 évoque la destruction - v.3, « tonnerre » (agitation) et « pluie » (désespoir) : illustrent les sentiments
b) l’automne, le déclin
® le deuxième quatrain évoque l'automne, la résignation du poète avec : « voilà que » v.5
® « L'automne des idées » annonce la perte d’inspiration du poète. C'est le déclin d'une vie. - thématique de l’éparpillement, image de détresse : « pelle », « râteaux » et « rassembler »
® comparaison v.7-8 : « terres inondées » (exagération) pour désigner le cerveau
c) le printemps, l’espoir d’un renouveau
® premier tercet, espoir d’un renouveau qui s’apparente au printemps : - v.10, « trouveront » futur d’incertitude - v.9 métaphore filée avec « fleurs » qui invoque une nouvelle inspiration, mise en abyme qui renvoie à son recueil : les fleurs du mal
II. Le symbolisme du poème
1. L’image d’une vie gâchée par le Temps
® les deux premiers quatrains font le bilan de sa vie : symbolisme (utilisation d’images, ici paysage) pour concrétiser ses sentiments abstraits - emploi du présent pour faire un bilan pessimiste
® les "fruits vermeils" (v.4), ce sont les œuvres, trop éparses selon le poète
® mis en valeur avec la correspondance entre deux sens du temps :
- le Temps qui passe
- le