1. La civilisation hors-sol : les ravages de l’aire agro-industrielle.
En effet, en cinquante ans de nombreuses inventions dans le domaine de la physique-chimie, de la mécanique et des biotechnologies ont totalement modifiés le mode de vie et de consommation des occidentaux. Après guerre, l’industrialisation selon le model du taylorisme demande un fort besoin de main d’œuvre. Encouragé par les politiques, c’est la force de travail des paysans qui va être employée dans les industries et pour l’extraction des minéraux. Ce qui eu pour conséquence la désertification des campagnes au profit des villes. Selon l’INSEE, la France des années 50, comptait 2.5 millions d’agriculteurs qui exploitaient près de 35 millions d’hectares. En 2010, selon le dernier recensement agricole, il ne restait plus que 500 000 exploitations réparties sur 26 965 milliers d’hectares. A partir des années 50 on passe alors d’une agriculture vivrière à une agriculture à grande échelle sur laquelle on compte pour nourrir les « villes ». Les agriculteurs sont donc contraints d’augmenter leur productivité et boostés par une politique agricole qui encourage l’industrialisation de l’agriculture on voit alors apparaître un terrible cercle vicieux. Les exploitations qui sont de plus en plus grandes nécessitent l’utilisation de machines plus lourdes et plus performantes. Pour permettre le passage de ces machines on arrache les haies qui entouraient les champs ce qui entraine la destruction et la perte de toute une faune et flore indispensable à la biodiversité. Et pour un rendement plus important, on utilise désherbants et pesticides de synthèse qui rendent la terre infertile. On a alors recours aux engrais chimiques pour refertiliser artificiellement la terre et à la création de graines hybrides F1 résistantes aux produits chimiques. Ces graines sont dite de «