2 AUTEURS
1. Selon Herbert Simon, une décision est « objectivement » rationnelle si elle représente le comportement correct dans une situation donnée.
2. Selon Herbert Simon, une décision ne peut jamais être optimale car le nombre d’alternatives qu’il doit étudier est si grand, l’information qui serait nécessaire pour les apprécier est si étendue qu’il est même difficile de concevoir qu’on puisse se rapprocher de la rationalité objective.
3. La théorie néoclassique repose sur le postulat de la nationalité économique, que les personnes peuvent voir la situation dans laquelle elles sont, qu’elles connaissent toutes les alternatives, toutes les conséquences des alternatives. Alors que la théorie d’Herbert Simon dit que le nombre d’alternatives est trop grand, que l’information qui serait nécessaire pour les apprécier est si entendue qu’il est même difficile de concevoir qu’on puisse se rapprocher de la rationalité objective. Cette position éloigne la théorie d’Herbert Simon de la théorie néoclassique.
Michel Crozier
1. Selon Michel Crozier, les contraintes du pouvoir ne sont jamais absolues car chaque acteurs dispose ainsi de pouvoir sur les autres acteurs, pouvoir qui sera d’autant plus grand que la source d’incertitude qu’il contrôle, les affectera de façon plus essentielle dans leurs capacités propres de jouer et de poursuivre leurs stratégie.
2. Pour échapper aux contraintes du pouvoir, les acteurs peuvent mettre en œuvre différentes stratégies :
Mettre à profit sa marge de liberté pour négocier sa « participation »
« manipuler » ses partenaires et l’organisation dans son ensemble de telle sorte que cette « participation » soit « payante » pour lui.
Contraindre les autres membres de l’organisation pour satisfaire ses propres exigences
Protection systématique de sa propre marge de liberté et de manœuvre
3. Différentes critiques ont été formulées à l’encontre de l’analyse stratégique de Michel Crozier : La remise en cause du concept de