Introduction
Ecrans de télévisions et d’ordinateurs, clignotants des voitures, rétro éclairage des appareils mobiles, feux tricolores, Dame de Fer, et même dans nos maisons : les diodes électroluminescentes ou communément appelées LEDs sont de plus en plus présentes parmi nous. En effet, après l’interdiction en 2012 par l’Union Européenne des lampes à incandescence, la propagation des lampes fluo-compactes, c’est au tour des LEDs de s’introduire peu à peu dans le monde de l’éclairage. Ces diodes électroluminescentes peuvent se définir comme étant un composent électrique qui permet la transformation de l’électricité en lumière. Elles se divisent en deux grands groupes : les plus anciennes, les LEDs colorées et les plus récentes, les LEDs blanches. Parmi celles-ci figurent en premier lieu, et de loin les plus utilisées, les LEDs utilisant pour semi-conducteur le phosphore, celles utilisant la méthode
RGB, d’autres qui se basent sur la méthode de Schubert (ou dites PRS-LED) et enfin, les LEDs blanches qui utilisent les nanocristaux ou « Quantum Dots » comme semi-conducteur. C’est cette dernière catégorie qui nous intéresse car elle représente une toute nouvelle avancée dans la technologie de l’éclairage et en particulier, des LEDs blanches et présenterait plus d’avantages que les LEDs blanches à phosphore ce qui nous amène à penser que les LEDs blanches à nanocristaux pourraient bien être l’éclairage de demain.
Voulant explorer depuis un point de vue scientifique cette nouvelle technologie, il nous a paru naturel de s’intéresser dans un premier temps à l’emploi général des nanocrystaux dans les LEDs blanches afin d’offrir, pour une première approche, un panel d’articles à la fois généraux et précis concernant l’emploi des Quantum dots dans les LEDs blanches et de se dédier ensuite à une recherche plus précise quant à deux sous-branches des lesdits nanocristaux, soit l’utilisation des nanocristaux de silicium et celle des « magic sized nanocrystals », en
d’autres