1. Introduction Selon l’édition en ligne du dictionnaire Le Grand Robert, l’impérialisme est en partie défini par « politique d'un État visant à réduire d'autres États sous sa dépendance politique ou économique, notamment par la colonisation » et aussi par « tendance à la domination morale, psychique (personnes), intellectuelle (personnes; abstractions) ». Encore selon l’édition en ligne du Grand Robert, le concept de mondialisation est quant à lui défini par « fait de devenir mondial, de se répandre dans le monde entier; caractère mondial (d'un phénomène) ». A partir des précédentes définitions ainsi que de certaines analyses d’historiens et d’économistes, il semble envisageable de considérer que la mondialisation soit un processus qui trouve ses racines dans l’Antiquité. En effet, selon l’article « L’histoire de la mondialisation » par Bertrand BLANCHETON (Encyclopédie Universalis), dès l’Antiquité, « les flux commerciaux contribuent directement à la formation des grandes économies nationales européennes, en étroites relations avec leurs empires coloniaux ». Effectivement, bien avant l’avènement de la mondialisation moderne marqué par les accords du GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) en 1947 et l’apparition d’Internet au niveau mondial vers les années 1990, il existait une organisation internationale des échanges. Les premiers ont permis la libre circulation des marchandises et les seconds la dématérialisation des flux et précisément des capitaux. Toujours dans l’Antiquité, nous nous rendons compte que les échanges de marchandises étaient favorisés par l’existence de colonies. Ces mêmes colonies ont pâti alors d’une répartition inégale des échanges et d’un manque de maîtrise des leviers économiques ce qui a produit des lacunes de développement considérables. En conséquence, un système de dépendance a pu prendre place et favoriser les pays colonisateurs au détriment des pays exploités. En conclusion, c’est un cercle vicieux de de la dépendance et