Acte ii, scène 1- etudier la complicité entre la comtesse et suzanne
Introduction :
Dans le deuxième acte, la première scène va symboliser la rupture avec l’agitation de l’acte premier. Pour commencer, nous nous trouvons dans un lieu opposé à celui du premier acte. On se trouve dans une chambre luxueuse, où deux femmes vont se faire des confidences, et entretenir une vraie complicité, même si au premier abord on pourrait voir une relation conventionnelle, alors que ces deux femmes, rapprochées à cause du Comte, trouve un intérêt à s’allier. De plus il règne une complicité, une totale confiance, un respect mutuel allant au-delà d’une simple relation de classe. En premier, nous parlerons de l’attitude de Suzanne envers sa maitresse, la Comtesse. En deuxième, de celle de la Comtesse envers sa camariste, Suzanne.
Première partie :
Dès le début Suzanne va se montrer rassurante et consolatrice. Elle rassurera la Comtesse sur ses intentions : « Je n’ai rien caché à Madame » (l.14) et installera tout de suite une relation de confiance et de confidence entre elles. D’ailleurs Suzanne va faire preuve de beaucoup de tact envers sa maitresse, en évitant de la blesser davantage, car celle-ci sait qu’elle est une femme trompée, et donc elle va rassurer la Comtesse sur les sentiments du Comte, lorsque la Comtesse s’interroge « Séduire ? » (l.4) Suzanne lui répond alors : « il voulait m’acheter » (l.5) ceci va démontrer que le Comte ne lui a pas fait la cour et n’est donc pas amoureux d’elle. Suzanne va aussi évoquer de manière détournée le trouble que sa maitresse laisse visible à l’égard du Comte : « C’est que Madame parle et marche avec action » (l.44) Suzanne montre de la compassion ce qui va renforcer l’image de consolatrice. Pour consoler, elle va insister sur l’amour du page et va flatter l’amour propre de la Comtesse qui se sent délaissée. Elle avoue donc les « regrets de partir » (l.2) de Cherubin et va évoquer la scène du ruban de nuit. Elle