Adaptation des plantes à la vie fixée
Pour commencer, la racine des plantes présente des spécificités permettant l'adaptation à la vie fixée. Dans le document 1, on observe l'apparition de poils absorbants qui permettent à la plante de maximiser sa surface de contact avec la zone qui lui apporte des nutriments. Par exemple, la céréale de seigle a plus de 14 milliards de poils, lui assurant ainsi une surface de contact équivalente à un terrain de tennis. De plus, le développement de ces poils est en lien avec la quantité de nutriments dans le milieu. Dans le document 2, il est dit qu'une plante vivant dans un milieu carencé en nutriments va produire plus de poils absorbants qu'une plante de la même espèce.
Ensuite, la surface foliaire des plantes leur permet de s'adapter à la vie fixée. En effet, le document 3 montre que le rapport surface de contact/masse est beaucoup plus important chez les plantes que chez l'Homme. Par exemple chez l'Arabette, ce rapport est de 805 contre seulement 3 pour l'intestin humain. De plus, les lacunes, qui contiennent le gaz de la plante, sont situés à proximité des cellules chlorophylliennes, qui, elles, réalisent la photosynthèse. Quant aux stomates, qui sont l'ouverture des lacunes, elles ne s'ouvrent qu'en présence de CO2 dans le milieu extérieur. L'ouverture de ces stomates est également liée à l'ensoleillement reçu (d'après le document 5) puisque leur ouverture diminue quand l'intensité de l'ensoleillement augmente. Cela évite à la plante de trop se déshydrater à cause de la chaleur.
Enfin, chez les plantes il y a spécificité des vaisseaux qui