Aeroport blaise diagne senegal
JUSTIFICATION DU PROJET
Le Sénégal a connu depuis la dévaluation de 1994 et le programme de réformes structurelles
Subséquemment mis en œuvre, une croissance de l’ordre de 5% par an. Cependant, il apparaît
Aujourd’hui que cette dynamique de croissance demeure fragile car tirée par quelques secteurs
Traditionnels, et qu’elle reste insuffisante pour répondre à la demande sociale.
L’économie sénégalaise reste donc confrontée à un problème structurel d’accélération de sa croissance et d’élargissement de la base de cette croissance.
Les exportations sont faibles et très peu diversifiées aussi bien en terme de produits que de destinations (essentiellement vers l’Europe, en particulier la France). De même leur valeur ajoutée est réduite et leur part de marché s’est progressivement dégradée, traduisant une compétitivité insuffisante.
Le diagnostic structurel de l’économie met en relief l’insuffisance de l’infrastructure économique (infrastructures physiques faiblement développées en dehors du secteur des télécommunications et de l’informatique).
Ce diagnostic a conduit le gouvernement du Sénégal à mettre en place la Stratégie de Croissance Accélérée (S.C.A.) qui a justement pour objectif de booster la croissance à un taux permettant un réel relèvement du niveau de vie des populations, en s’appuyant sur les secteurs identifiés comme porteurs d’avantages comparatifs pour le Sénégal sur la scène internationale.
Au niveau de l’Aviation Civile, le développement de l’habitat aux environs immédiats de l’actuel aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar – Yoff a conduit à l’occupation des zones de protection (dégagement, sûreté, …).
La limitation de la capacité d’utilisation de la piste principale de même que la non fluidité de l’écoulement dû à l’existence d’un seul taxiway constituent un frein au développement de l’actuel aéroport.
Les trafics passagers et fret estimés respectivement en 2020 à 3 000 000 et 54000 tonnes du