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Afrique géo

1924 mots 8 pages
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L’AFRIQUE

Fil conducteur : l’acculturation. C'est-à-dire le fait pour une ou plusieurs personnes d’entrer en contact avec une autre culture.

I) Le cadre sociopolitique

1. L’historicité des sociétés africaines

L’histoire actuelle est la résultante de :
- L’époque précoloniale
- L’époque coloniale
- L’époque postcoloniale

Y a-t-il une ou des cultures africaines ?

L’Afrique précoloniale se caractérise par ses usages et en particulier par l’utilisation de l’oralité dans la transmission des connaissances. En conséquence, les idées véhiculées étaient évolutives et très fortement liées aux circonstances contextuelles. Les idées étaient non figées.
Les acteurs de la culture africaine actuelle chevauchent aujourd’hui deux mondes :
- le monde moderne qui se caractérise par la prégnance de l’influence occidentale
- Le monde traditionnel peu voire non marqué par la culture occidentale
Exemple : Le malade en Cote d’Ivoire passer d’abord chez le médecin occidentale puis faute de résultat, il ira voir un médecin traditionnel puis un marabout.

La sédimentation des influences : différentes influences extérieurs

Le Libéria a été créé par les américains en 1848 pour accueillir les esclaves afro-américains libérés. Cette terre n’a jamais été colonisée.
Le Sénégal est l’une des plus anciennes colonies françaises.
La Namibie, pays qui se situe près de l’Afrique du Sud, était au départ une colonie allemande qui a ensuite été mise sous protectorat anglais par la SDN, après la 1ère guerre mondiale. Plus tard le protectorat anglais a été remplacé par un protectorat sud africain qui a lui-même débouché sur l’indépendance de ce pays.
 Difficile de dire qu’il existe une culture ?

Au Togo : Les Koto = groupe ethnique.
Au Mali et au Burkina Faso : les Mandingues
1 chef = x chefs = éclatement = de l’empire aux « Kafu » traditionnel.

Les africains ont été les sujets agissants de la mise en dépendance de leurs sociétés, tantôt pour s’y opposer tantôt pour

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    Philippe Ardant, Les Textes sur les droits de l’homme, Paris, PUF, 1990), on trouve un document émanant du continent noir, la « Charte africaine des droits de l’homme et des peuples du 28 juin 1981 ». Et sans doute s’agit-il là, comme nombre de documents de l’OUA, de textes qui n’engagent que ceux qui y croient. Encore qu’il convienne de relever d’emblée que la Charte africaine se distingue de tous les autres textes que ressemble Ardant en ce sens que le volet « peuple » représente un aspect essentiel de ladite législation. Du fait de la colonisation et de ses avatars, l’organisme panafricain se fait fort de prescrire l’autodétermination de chaque peuple, de prévenir la domination d’un peuple sur un autre, de revendiquer la libre disposition par chaque peuple de ses richesses et de ses ressources naturelles, de proclamer le droit des peuples africains « au développement économique, social et culturel, dans le respect….

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    Auteur choisis : Cheikh Anta Diop « Pourtant toutes ces théories « scientifiques» sur le passé africaine sont éminemment conséquentes : elles sont utilitaires pragmatistes. La vérité, c’est ce qui sert et, ici, ce qui sert le colonialisme : le but est d’arriver, en se couvrant du manteau de a science, à faire croire au Nègre qu’il n’a jamais été responsable de quoi que ça soit de valable, même pas ce qui existe chez lui. On facilite ainsi l’abandon, le renoncement à toute aspiration nationale chez les hésitants et on renforce les réflexes de subordination chez ceux qui étaient déjà aliénés ; c’est pour cette raison qu’il existe de nombreux théoriciens au service du colonialisme, tous plus habiles les uns que les autres, dont les idées sont diffusées, enseignées à l’échelle du peuple, au fur et à mesure qu’elles sont élaborées. L’usage de l’aliénation culturelle est vieux comme le monde ; chaque fois qu’un peuple en a conquis un autre, il l’a utilisé …il devient donc indispensable que des africains se penchent sur leur propre histoire et leur civilisation et étudient pour mieux se connaitre : arriver ainsi par la véritable s de leur passe , à rendre périmées grotesque et désormais inoffensives ces armes culturelles ».….

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