Le crise économique entraîne des difficultés dans la consommation des ménages. Or, l'épicerie fine haut de gamme semble épargnée. La démocratisation de l'offre en épicerie fine a engendrée une cible de la clientèle de plus en plus large. C'est un marché en croissance avec une augmentation de
3 % annuelle prévue d'ici 2012.

I – La demande

Les personnes touchés par le marché de l'épicerie fine haut de gamme sont les plus de 30 ans, les personnes de la classe socio-économique moyenne ou haute. Ce secteur touche de plus en plus Ce sont des produits alimentaires de luxe qui sont consommés toutes l'année et certains d’entre eux tels que le foie gras sont consommés au moment des fêtes de fin d'année.
Les non-consommateurs relatifs sont les clients des supermarchés, des grandes surfaces, des supermarchés discount car leur panier moyen est inférieure à ceux pouvant consommer des produits haut de gamme et d'après la pyramide de Maslow, leurs besoins restent spécifiquement physique sans besoin de reconnaissance ou d'appartenance. Les motivations des consommateurs envers les produits des épiceries fines haut de gamme sont l'hédoniste où les consommateurs vont chercher à se faire plaisir et donc à combler un besoin d'appartenance et de reconnaissance. De plus, la motivation oblative correspond à la volonté de faire plaisir. D'ailleurs, ce marché correspond souvent à des commerces de proximité ce qui montre une certaine convivialité.
Ce marché regroupe des consommateurs exigeant, attendant des produits de qualité, un service haut de gamme et personnalisé. Toute fois, ce marché comprend des freins rationnels comme le prix par rapport aux non-consommateurs relatifs, la pression sur le pouvoir d'achat et la tendance à la hausse des prix lié à l'augmentation de certaines matières premières. Or, ce marché reste discret et connaît peu de publicité. Par conséquent, nous pouvons faire une segmentation par âge et par catégorie socio-économique. Ensuite, le mobile d'achat