Le mouvement social est un concept fort important en sociologie. En effet, l’analyse de ce type de sujet mis en relation avec l’arrivée des nouveaux mouvements sociaux ayant révolutionné l’ancien concept, est partie prenante de l’ensemble de ce sujet. Il faut avant tout comprendre la base du mouvement social qui n’est pas, comme nous pouvons facilement nous méprendre, organisé autour de syndicats ou de partis révolutionnaires et qui ne vise pas exclusivement et forcément la prise de pouvoir, qu’elle soit politique, économique ou autre. Alain Touraine, sociologue actionnaliste des mouvements sociaux, est grandement connu pour ses écrits sur le sujet ainsi que sur la société programmée. En fait, l’ensemble de ses écrits constitue en grande partie une sociologie de l’action. Créateur du « Centre d'Études des Mouvements Sociaux de l'École Pratique des Hautes Études » (portant d’abord le nom du Laboratoire des Sociologies Industrielles), il fondera par la suite le Centre d’Analyse et d’Intervention Sociologiques.[1] Enfin, il est l’auteur du texte «Découvrir les mouvements sociaux» publié en 1993 dans le livre Action collective et mouvements sociaux; un chapitre de celui-ci sera étudié dans la rédaction présente.

Tout d’abord, Touraine nous présente l’idée de mouvements sociaux. Il est de mise de prendre connaissance de la définition de ce concept afin de poursuivre la lecture du chapitre qui nous est présenté : « L’avantage du concept de Mouvement Social est que sa prétention à l’objectivité ne résiste pas longtemps à l’analyse et qu’il est vite évident que sous le même vocable, sont confondus des types d’action collective extrêmement différents et qui correspondent chacun à une vision d’ensemble de la vie sociale.[2] » Nous pouvons donc comprendre que les mouvements sociaux ne se limitent pas seulement à de simples mouvements, ils sont en fait des actions collectives diverses se spécialisant dans divers ensembles de la vie sociale.

D’ailleurs, par la