Alexis de tocqueville, de la démocratie en amérique.
1805 – 1856 : Issu d’une famille Aristocratique, juriste, jusqu’à l’avènement de la monarchie de juillet il est nommé juge auditeur. Il est réintroduit par Raymond Aron qui le présente comme l’un des pères fondateurs de la sociologie, pilier de la philosophie politique. Il part alors aux EU avec son ami Gustave de Beaumont pour étudier le système pénitentiaire américain ce qui aboutira à l’étude du système politique américain en profondeur. Cette œuvre lui vaut d’être membre de l’Académie des sciences morales ainsi que de l’Académie française en 1841. Parallèlement il mène une carrière politique : membre de l’Assemblée constituante en 1848, mais également ministre des affaires étrangères, il stoppe sa carrière suite au coup d’Etat de Louis Napoléon. (L’Ancien régime et la Révolution, 1856).
Il présente la démocratie comme un état social, une nouvelle forme de société basée sur l’égalité des conditions. C’est un événement inéluctable dans l’histoire des sociétés soumis aux risques de dégénérescence potentielle à elle-même.
Les vertus de la démocratie : assurer une mobilité sociale, les individus ayant les mêmes droits ; contribue à la prospérité de la société, car mêmes si les lois sont imparfaites, elle mobilise les intérêts des citoyens, du plus grand nombre (à la différence de l’aristocratie).
Les dangers de la démocratie : une égalité au détriment de la liberté (esclavagisme), l’individualisme qu’il oppose à l’égoïsme (à la différence de l’aristocratie, la démocratie ne lie ni les générations entre elles par la transmission familiale du titre, ni les citoyens entre eux) ; le conformisme et l’asservissement au bien être, par l’émergence d’une classe moyenne qui entraine uniformisation des conditions de vie et développement du matérialisme (jouissance privée).
CSQ : vers un despotisme doux « les citoyens sortent un moment de la dépendance pour indiquer leur maître, et y