Alter
1 Historique et structure
1.1 Composition
1.2 Orientations
2 Position
2.1 Positions présentées comme altermondialistes
2.2 Critiques
2.2.1 Critique du marché mondial
2.2.2 Position vis-à-vis des États et des organismes internationaux
2.2.3 Critique de l'OMC
2.2.4 Critique du FMI
2.2.5 Critiques des grandes firmes multinationales
2.3 Propositions
2.4 Réalisations
3 Critiques de l'altermondialisme
3.1 Critique de l'analyse économique
3.2 Effets sur l’environnement des restrictions à la mondialisation
3.3 Critique des motivations du mouvement
3.4 Effets sur le commerce international critiqué
3.5 Conséquences politiques
3.6 Manipulation de l'opinion ?
3.7 Un mouvement incohérent ?
3.8 Une force de proposition limitée
4 Médias, groupes de pression citoyens et autres structures
La mondialisation accentue les inégalités entre pays et même entre les régions d’un pays. Elle sert les intérêts de quelques pays et groupes de pression très puissants. L’impact de la mondialisation sur l’emploi est souvent perçu de façon négative dans les pays développés du fait des délocalisations, mais aussi dans le pays en développement du fait des difficultés qu’éprouve l’appareil productif local à faire face à la concurrence des pays industrialisés.
Dès 1990, la contestation de la mondialisation gagne la société civile et se radicalise. Apparue en Amérique et en Europe de l’Ouest, elle s’étend à tout le globe et incorpore des groupes protestataires variés : associations contre la spéculation financière de type ATTAC (Association pour la Taxation des Transaction financières et d’Aide aux Citoyens), mouvements de défense de l’environnement, associations paysannes, mouvement des peuples indigènes d’Amérique latine. Un vaste mouvement social altermondialiste s’est développé en réaction aux conséquences de la mondialisation libérales. Elle se structure lors de la convocation de Forums sociaux mondiaux (FSM) ou régionaux (FSE). Célébrés dans