Analyse comparative (di giorgio martini /le corbusier)
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Les architectes occidentaux accordent une grande importance au rapport de mesure entre corps humain et architecture (caractère anthropomorphe de l’architecture). En effet, qu’il s’agisse des figures vitruvienne, d’architecture anthropométriques ou de plan relatif au modulor. On constate que suivant le contexte historique de leur époque, le rapport à la mesure se modifie pour s’adapter à leur mode de vie et à leur vision du monde. L’italien Francesco Di Giorgio Martini (renaissance) et le français Charles Edouard Jeanneret-Gris dit Le Corbusier (modernisme), ont tous deux réalisés des plans entre le rapport du corps avec l’architecture. Toutefois, un rapide examen de ces deux plans réalisés à deux époques différentes de l’art européen, l’une au XV siècles et l’autre au XX siècles, suffit à s’apercevoir que des différences réelles existent entre les deux représentations de mesure du corps humain.
En quoi consistent telles et que révèlent-elles dans les cultures européennes à ces diverses époques ? Pour répondre à ces questions, nous nous attacherons à l’analyse comparée de ces deux représentations, afin de mettre en évidence, ce qui les réunit et ce qui les sépare, avant de montrer en quoi la différence observée révèle l’écart qui existe entre, la naissance des temps modernes et le modernisme.
Bien que nous ayons à faire à deux rapports de mesure du corps, visant de manière différente à le traduire, ces plans sont tous deux représentés debout, nu de la tête aux pieds. Ils s’inspirent de l’homme de Vitruve de Leonard De Vinci pour certain de leurs plans, lorsqu’ils proposent d’inscrire les