Analyse de apprendissage de l'évènement
- “Le Miroir“ et la Grande Guerre par Joëlle Beurier
Avant d’être transformé en un hebdomadaire de seize pages « exclusivement alimentées par des photographie », le miroir était un Supplément illustré du Petit Parisien, visant un lectorat d’origine populaire. Une nouvelle génération d’illustré à peine démarré et en concurrence avec de nombreuses revues illustrées, telles que la célèbre Illustration, le Miroir a connu un grand succès que l’auteur analyse-t-il dans ce texte. Comment cette revue illustrée a modifié la pratique photographique au front et comment le regard que porte le public sur le premier conflit moderne a été changé ?
La première partie du texte, « Transformer les contrainte de guerre en aouts » parle de la pratique photographique traditionnelle et comment elle a été bouleversée par les concours du Miroir. Avant, la nature du corpus de l’activité au front était plutôt documentaire, pour but principal d’établir un lien avec ses proches. Et l’optimisme épique, l’occultation des dimensions humaines du conflit et le manque d’imagination caractérisent l’information traditionnelle de la guerre. C’est grâce au concours du Miroir, dont la récompense est une grande fortune même pour un bourgeois, que la guerre est rendue plus dynamique et que « Action, souffrance, mort, les facettes les plus réalistes de la guerre » sont prises par les auteurs de la guerre eux-mêmes.
Dans cette partie-là, l’auteur consacre une grande sous-partie aux corpus privés non destinés à la publication, soit la pratique des photographe amateurs mais il n’a pas assez analysé la pratique photographique de la presse et la mesure dans laquelle elle a été influencée par le concours du Miroir, puisque le Miroir fait partie de la presse. Quels étaient les sources photographiques auparavant et leur contenu sur la guerre ? Y a-t-il des professionnels qui fournissaient d’autres illustrés mais a été attirés par la récompense du Miroir et donc les primés