Analyse de l'argent, emile zola
Baudelaire revendique par exemple son conflit avec les valeurs établies. Zola reconnaît les aspects pervers de l’argent mais ne reste pas hypocrite : l’écrivain a besoin de vivre sereinement et donc travaille aussi surs ses droits d’auteur. On ne peut pas jouer à faire comme si l’argent n’a aucun lien avec la vie d’artiste.
Sa vie fut marquée par les problèmes d’argent : il est né à Paris en 1840 mais sa famille s’installa dans le sud assez rapidement. Son père est entrepreneur actif et crée une société de travaux publics. Il meurt lorsque Zola est enfant et la famille se retrouve alors ruinée alors qu’elle s’apprête à faire fortune. Elle contracte alors des dettes que Zola remboursera toute sa vie. Zola reçoit une éducation bourgeoise et il rencontrera à l’école publique le peintre Paul Cézanne. A Paris, il échoue au BAC et recherche un emploi dans l’administration.
Il va alors multiplier les demandes d’emploi et écrit à Paul Cézanne alors qu’il n’a que 19 ans : « on meurt avec du génie mais on mange avec de l’argent ». Il va rentrer dans l’administration et la nuit il se passionne pour la littérature. Assez rapidement, il va s’intéresser au monde de l’édition. Il sera employé chez Hachette où il montrera les échelons progressivement. Il va découvrir les rapports de forces qui existent dans le domaine éditorial.
Il écrit chroniques, nouvelles…etc. Il connaitra son premier succès en 1864.
Dans l’Argent, Jordan représente bien Zola vers ses 24-25 ans. Il y a une solide vocation littéraire mais est aussi un grand travailleur. Il n’a