Analyse De L Enfer
Introduction :
Au XVIème siècle, les idées humanistes et reformées influencent la littérature française. Le poète Clément Marot, à la fois héritier des traditions médiévales et acquis aux idées nouvelles (naissance du sonnet, retour aux sources antiques) s’illustre à la cours du roi François 1er jusqu’au jour où il est accusé de pratiques hérétiques, ce qui lui vaut un séjour en prison du Chatelet dont il va en ressortir très profondément marqué. Cette épreuve lui inspire un long poème narratif, allégorique dans lequel il s’attaque aux fonctionnements de la justice et aux autorités religieuses. Dans l’extrait, le poètes raconte son arrivée aux enfers, trop littéraire que l’on nomme catabase (descente aux enfers), prétexte à une violente satire des officiers de justice. Tout d’abord, nous étudierons le caractère mythologique du passage, puis en 2nde partie nous montrerons comment Marot critique la profession d’avocat. 1ère Partie
Le poète Clément Marot poursuit une longue traduction de récit poétique illustrant le motif de la descente aux enfers.
Le poème est sous forme d’une narration à la 1ère personne qui alterne des parties de récits au passé simple et des parties de discours direct ( du vers 8 au vers 35) dans lequel on retrouve le présent d’évocation « se sied » au vers 8.
Le poète qui lui est semblable à Ulysse dans l’Odyssée d’Homère ou encore à Orphée dans les 166 métamorphoses d’Ovide, affronte des visions monstrueuse, subit l’oppressent atmosphère du lieu dont on franchi le seuil sans être certains de la franchir en sens inverse. Elle est décrite de façon péjorative, elle connote la soumission par les adjectifs « étroites et basse » au vers 6 ce qui insinue une obligation de se courber afin de franchir cette porte. Les adjectifs « gros et massif »v5 qualifie aussi un non-retour.
Homme de la renaissance, Marot puise aux sources de la mythologie grecque et convoque le monstrueux personnel des enfers. Ainsi le malheureux