Héros et antihéros Selon nous, tous les personnages que nous devions analyser se retrouvent dans la catégorie d’antihéros. En effet, Émile Zola, écrivain de style naturaliste, dépeint tous ses individus sous les traits d’antihéros.
Silvère Mouret : Il est un antihéros pour plusieurs raisons. En effet, vivant en marge de la société avec sa «Tante Dide », il est rejeté par bon nombre de gens, car il s’occupe de celle-ci, réputée pour sa folie. De plus, tout en lisant l’œuvre, le lecteur ressent de la pitié envers ce personnage pour les raisons mentionnées ci-haut. Finalement, son jeune âge de l’aide point. Il s’exprime avec naïveté et défend avec vigueur des propos marginaux, tel que ses idéologies politiques idéalistes.
Miette (Marie) Chantegreil : Elle aussi vit en marge de la société, trainant la réputation de son père. Elle en est d’ailleurs victime du regard accusateur des autres. Aussi, seul Silvère ose l’approcher et les autres villageois ne se gênent pas pour parler d’elle dans son dos. Chez le lecteur, elle provoque de la pitié ainsi que de l’admiration et ce autant pour la façon qu’elle est traitée par Justin et les villageois que pour la façon dont elle travaille et s’acquitte de ses tâches sans se plaindre. Il ne faut pas oublier qu’elle ne se gênera pas pour défendre le nom de son père en public même si les méchancetés ne l’atteigne plus qu’elle ne le montre.
Adélaide Fouque : Rejetée de tous, ses fils font de même car elle fait honte à la famille. Son passé assez controversé avec son amant Macquart suit et nuit à la réputation du clan Rougon-Macquart, les habitants de Plassant ayant trouvés cette histoire scandaleuse. Selon nous, elle est LE personnage qui provoque le plus l’inconfort. Pour ne citer que quelques exemples, son passé douteux et sa folie ‘génétique’ ne passent pas inaperçus. De plus, son apparence physique laisse aussi à désirer. Dans le roman, on la décrit plus tard comme étant vieille, laide et blanche comme un drap, presque