Analyse du marché cosmétique bio
Le monde entier connaît depuis quelques années un boom des produits biologiques. Malgré le contexte économique de crise, la filière du bio est un marché porteur et qui a de l’avenir. En effet, cette tendance s’est installée dans les habitudes de consommation des Français qui sont 44% à en consommer au moins une fois par mois.
Cette atmosphère de récession créé chez les consommateurs un repli sur soi-même, sur son bien-être personnel, on veut se faire du bien. Ce respect de soi est, selon les sociologues, à la base de l’essor du biologique et du développement durable. Le secteur de la beauté et de la santé étant des catégories phares, le marché voit éclore de nombreuses cosmétiques bio dont les maîtres mots sont : qualité, naturel, transparence, respect de l’environnement, équité, hygiène, bien-être etc.
Le chiffre d’affaire des produits cosmétiques biologiques en France avoisinerait les 150 millions d’euros. Evidemment, cela reste peu par rapport aux cosmétiques de synthèse dont le chiffre d’affaire s’élève à 200 milliards d’euros, mais les cosmétiques bio connaissent une croissance bien plus conséquente d’environ 20% par en en Europe. Le tout est dynamisé par la création de nombreux produits nouveaux et l’apparition de marques innovantes. C’est un marché en pleine effervescence.
Cet engouement pour la cosmétique bio touche aussi la grande distribution et les grands magasins, par exemple, au printemps haussman, l’espace ayant le plus fort chiffre ‘affaire rapporté au m² est celui des cosmétiques bio. Même si le secteur représente uniquement 7,5% du secteur global de la cosmétique, le potentiel y est si attractif que les géants de la beauté s’y mettent.
Face à ce bourgeonnement de marques et de produits, les gammes s’étoffent, l’offre produit s’agrandit, heureusement que le consommateur peut s’y retrouver grâce à des labels biologiques tels que « cosmébio » ou « écocert », qui témoignent d’une entière qualité et donnent confiance au consommateur.
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