Analyse le serpent qui dance
Situation du passage
Le poème se trouve dans la partie de spleen et idéal. Le spleen est l’état d’angoisse et de parano dans lequel se trouve l’auteur pour différentes causes. Une des cause est la déception face à l’idéal justement (l’idéal de Baudelaire est la perfection de la beauté, en référence à Platon, et au divinité, en référence au christianisme). D’autre cause secondaire sont le manque d’argent, et la douleur physique. Le poème commence dans un spleen et finit en Idéal. Le poème précédent traite de la même thématique c’est la preuve officielle que le recueil est structuré.
Le titre
Le serpent représente souvent la femme. Il invite à une idée sensuelle, harmonieuse et effrayante ! C’est aussi une figure biblique très intéressante, car il sous-entend la tentation et le diable. La danse donne le rythme au poème. L’on constate que les vers sont courts et ainsi plus rythmés.
Analyse générale
Le poème est composé de 9 strophe (le chiffre 9 représente le purgatoire, les enfers dans la Bible). Les rimes d’octosyllabes sont féminines et celles de pentasyllabes sont masculines. Ce poème est certainement dédié à Jeanne Duval qui représente le côté charnel de l’amour.
Strophe 1
Vers 1 : Le « Que » appuie une forte exclamation et intensifie la phrase. « Aimer » amène l’idée de désir et « voire » montre que c’est au sens de la vue que l’auteur fait référence. « Indolente » est un adjectif substantivé qui signifie : distante, insensible. Celui-ci est appuyé par le « chère ».
Vers 2 : Il y a un bouleversement de la syntaxe entre le vers 2 et 4. Le corps est ainsi mis en avant et le « si » appuie la beauté.
Vers 3 : il y a une comparaison entre le corps et l’étoffe introduite par comme. L’étoffe représente un tissu précieux et vacillante signifie souple, brillant et en mouvement.
Vers 4 : Enfin l’on apprend ce que veut voir le poète : la peau. Il y a donc une mise en attente. Le miroitement donne une brillance et fait référence à la peau