Quynh-Anh Pham

Analyse littéraire : Jean de Lafontaine, Le Coq et le Renard
Montrez que c’est double plaisir de tromper le trompeur.
Dans un premier temps, le renard essaye de tromper le coq. Il essaye de l’amadouer avec un discours affectueux : « adoucissant sa voix (vers 3), embrasse (vers 6), baiser (vers14), amour (vers 14), fraternelle (vers14) ». Ce champ lexical de l’affection souligne la ruse du renard. Il tente de gagner la confiance et l’estime du Coq afin que celui-ci descende de la branche d’arbre. Il s’y prend en le charmant, car il croit que le coq est assez naïf pour le croire. Cependant, le renard révèle son caractère hypocrite, comme le démontre ces extraits : « Paix générale cette fois (vers 5), ne me retarde point de grâce (vers 7), les tiens et toi vous pouvez vaquer (vers 9), sans nulle crainte, à vos affaire (vers 10). Le premier extrait situé au vers 5 démontre qu’il a déjà utilisé cette ruse. Ce n’est donc pas la première fois qu’il essaye de tromper le coq. Le deuxième extrait situé au vers 7 souligne son impatience : il est pressé et il veut que le coq descende vite de la branche. Le troisième et le quatrième extrait au vers 8 et 9 explique que le renard ment au coq : il veut que le coq descende de la branche pour le manger. Ce n’est pas sans crainte. En bref, nous avions expliqué pourquoi c’est double plaisir de tromper le trompeur. Nous avions vu dans cette fable que le trompeur était le renard. Il est intéressant dans cette fable de voir que c’est finalement le renard qui se fait tromper et non le coq, car dans les fables, c’est généralement les animaux rusés comme le renard qui en sortent vainqueur. Connaissez-vous une autre fable dont les animaux rusés en ressortent trompé?