Analyse mythe

3253 mots 14 pages
Le mythe de la jeune fille qui consisterait en une figure unique, à l’histoire définie et qui survivrait aux époques n’existe pas. Pourtant, la jeune fille est un symbole majeur, aux significations multiples, de nos sociétés patriarcales (nous nous en tiendrons aux sociétés occidentales). Par quel pouvoir la jeune fille suscite-t-elle une fascination aussi forte et un tel besoin de domination qui se confronte depuis la deuxième moitié du XXème siècle à l’émancipation résolue des femmes et la réappropriation de leur corps ? Nous tenterons d’y répondre à travers trois approches complémentaires, l’une religieuse, l’autre artistique et enfin sociologique.

La religion païenne ou monothéiste a toujours prisé les adolescents car ils étaient symboles de jeunesse et donc d’avenir. Les jouvenceaux étaient vaillants, vigoureux et surtout rattachés à la Terre, tandis que très vite les jouvencelles ont été rattachées au Divin et aux Cieux. Dans la Rome Antique, les vestales étaient des fillettes de 6 à 10 ans choisies parmi les plus grandes familles de Rome pour veiller sur le feu sacré, dans le temple de la déesse Vesta(assimilée à la déesse grecque Hestia) pendant une trentaine d’années. Au cours de cette retraite, elles devaient rester chastes sous peine de lapidation mais une fois la retraite terminée, elles étaient libres de réintégrer la société et de se marier. Elles inspiraient un respect universel car ces jeunes filles étaient les plus proches de la divinité mais aussi les gardiennes de la prospérité du royaume ; leur jeunesse, associée au feu, et leur virginité, signe de pureté, en étaient les symboles. En revanche, la Grande Vestale, sous la royauté romaine initiale, devait s’unir physiquement avec le roi pour légitimer son pouvoir. Elle n’était donc que mythiquement ou symboliquement vierge. Par ailleurs, pour les filles des citoyens moins importants un autre rite de passage s’organisait : en Arménie et en Lybie, la pratique de la prostitution sacrée des deux

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