Analyse d'un extrait de Boule de Suif
Tout d’abord, dès le début de l’extrait, le regard de l’auteur amène ses lecteurs vers une certaine omniprésence d’un type de violence accepté par la religion. Maupassant, par rapport à cette violence justifiée ≪pour le bien du prochain≫, est par conséquent, totalement contre. Ceci devient une évidence quand celui-ci incorpore certains mots subjectifs à cet égard. Par exemple, quand l’auteur mentionne ≪l’Église absout sans peine ces forfaits≫ les lecteurs peuvent appréhender de plusieurs façons cette phrase. Premièrement, la connotation de ≪sans peine≫ peut référer à une certaine ironie, donc qu’il est non considérable de pardonner ≪une acte blâmable≫ même si celle-ci a été commise ≪pour la gloire de Dieu≫. Le même genre de conclusion se fait avec le mot ≪forfait≫. De sorte que, dans ce sens, il est clairement question d’un genre de récompense malgré le crime horrible commis.
Enfin, chaque fois que l'auteur fait intervenir un personnage représentant la religion, il le fait d'une manière qui tend à le ridiculiser. Par exemple, il utilise un certain nombre de mots que l'on peut rattacher au champ lexical de l'ironie: secourable bêtise≫, ≪sainte fille en cornette≫, ≪la femme aux chapelets≫, ≪religieuse à tambours et à trompette≫, ≪bonne sœurs Ran-tan-plan≫. D'ailleurs, quand l'auteur utilise l'expression ≪bonne sœurs≫ sans y ajouter un qualificatif, il lui donne une connotation péjorative qu'elle n'a pas par définition.
Somme toute, l'analyse précédente manifeste de la part de Maupassant une attitude plutôt négative par rapport à la religion. Non seulement, il jette le ridicule sur le personnage qui représentent