Analyse de situation infirmier
Ce jour-là, j’étais programmée pour l’après-midi.Après les transmissions, vers 14h 30, j’accompagne l’infirmière que je nommerai « Fati » pour effectuer un lavement évacuateur au Duphalac pour un patient que je nommerai « Paul » atteint d’une encéphalopathie hépatique. C’est un geste qui consiste en l’instillation d’une poche de dilution de Duphalac avec de l’eau tiède dans le rectum, dans le but d’éliminer l’acide ammoniaque avec les selles , car celui-ci ne peut plus être éliminé naturellement par voie rénale à cause de son hépatopathie (l’acide ammoniaque est un déchet de dégradation des protéines qui est, dans un état non pathologique, capté par les hépatocytes qui l’intègrent dans le cycle de l’urée pour être éliminé par voir rénale). Monsieur « Paul » se trouve dans une chambre double avec un autre patient nommé monsieur « King » . Pour réaliser le soin, l’infirmière « «Fati » …afficher plus de contenu…
C’est l’obligation pour les professionnels de santé de ne pas divulguer les informations concernant les patients, que celles-ci soient de l’ordre médical ou privé.C’est une situation qui m’a interpellée car l’infirmière « Fati » parlait de la vie privée de monsieur « King » devant monsieur «Paul ». Comme nous l’avons étudié dans l’UE 1.3 législation, étique, déontologie du S1, en tant que soignants et/ou étudiants infirmiers, nous sommes tenus au respect du secret professionnel et ça fait partie de notre rôle propre.En effet, nous voyons que plusieurs textes de lois nous confirment l’importance du secret professionnel :· L’article 9 du code civil qui dit : « Chacun a le droit au respect de sa vie privée »· L’article R-1110-4 du code de santé publique qui dit « Toute personne prise en charge par un professionnel, un réseau de santé, un établissement ou tout autre organisme participant à la