André Malrau
Formation À 18 ans, il collabore au lancement d'une revue, la Connaissance ou il y publie petits essais de théorie littéraire, comptes rendus critiques et premières proses. Après divers textes, parus dans Action, il publie Lunes en papier (1921). L’affaire du vol d’œuvres d’art Deux ans plus tard, ruiné par des placements boursiers, il part pour la forêt cambodgienne afin d'y retrouver un temple désaffecté, d'en ôter quelques bas-reliefs et de les revendre à des collectionneurs. Il est arrêté et se voit condamné à 3 ans de prison, mais il obtient un sursis et rentre en France en déc. 1924.
La critique du colonialisme En février 1925, il est de retour en Indochine : le temps passé à Saigon lui a révélé les abus du régime colonial et il est décidé à les combattre. Le séjour, qui s'achève en 1925 sur un échec, a néanmoins été capital dans la formation du jeune homme, qui a découvert l'Asie et a pris conscience de la réalité des problèmes sociaux. Revenu à Paris, Malraux bénéficie d'une notoriété croissante, due au bruit persistant de sa participation (douteuse) à la révolution chinoise.
Le romancier Il fréquente le cercle de la Nouvelle Revue française et se lie avec Gide et Drieu La Rochelle. En 1928, il est nommé directeur artistique chez Gallimard, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort. C'est cependant chez Grasset, auquel l'attachait un contrat signé en 1925, qu'il publie ses premiers textes importants : la Tentation de l'Occident (1926), les Conquérants (1928), la Voie royale (1930). Tout en voyageant beaucoup, Malraux rédige le dernier volet de sa trilogie asiatique la Condition humaine (1933), qui le consacre comme l'un des écrivains phares de sa génération. Il fait paraître en janvier les premiers chapitres dans la Nouvelle Revue Française sans même avoir achevé ce qu’il donne en juin.
Le militant antifasciste Avec la montée des fascismes, Malraux