Animaux malade de la peste
La Fontaine 1, VII Recueil 2 :
Introduction : C'est la fable 1, du livre VII du 2° recueil dédié à Madame de Montespan paru en 1678.
C'est une fable distrayante avec la description de circonstance des personnages et la richesses des dialogues, elle nous montre le fonctionnement de la vie de cour, c'est une fable didactique et satirique qui nous emmène à réfléchir sur la justice.
Problématique : Comment est mise en scène la satire de la cour ?
I. Un récit étendu et riche en rebondissement :
1. L'exposition
Cet fable est caractéristique du style du 2° recueil, dans la mesure où le fabuliste s'emploie à développer le récit et à qui appelle la circonstance.
Ici on trouve une exposition très développer du vers 1 au vers 14. Il s'agit pour le narrateur de mettre en valeur le pouvoir de la peste et de susciter terreur et pitié.
Il utilise d'abord une périphrase pour nommer la peste (vers 1 à 3) c'est un fléau et son origine est divine. Vers 4 la peste est nommé et personnifié dès le vers 6 et son terrible pouvoir est remarqué à la fois par la référence hyperbolique à la mythologie du vers 5.
Et par le chiasme du vers 7 "Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient".
L'oxymore "mourante vie" montre la porté de ce fléau.
A partir du vers 10 on se rend compte que tous sont frappé, une élection est engagé avec la décision du lion de tenir un conseil.
2. L'action :
Le début de l'action est marqué clairement par le passage au passé simple "tint... dit" (Vers 15).
La progression de l'action se fait au fil des discours rapporter.
Le discours du Roi lance l'action en proposant de trouvé une victime expiatoire.
L'intervention du Renard, parfait courtisant, constitue un rebondissent important, puisqu'il défend le lion et n'avoue rien.
D'autre puissant s'exprime et la conclusion est que se sont tous des saints (vers 48).
Le discours de l'Âne qui avoue une faute mineur, voire ridicule, constitue une