Anthologie
Mon anthologie traite de dix textes tous regroupé autour d’un même grand thème qui est : la mort. Le premier est Dit de la force de l’amour de Paul Eluard, dans ce poème le poète se rend compte qu’il y a des choses plus importantes que ses propres problèmes. Il écarte de lui la tentation de se complaire dans sa souffrance personnelle. On peut observer le champ lexical de la souffrance dans les deux premiers vers: « tourments » « mort » « désespoir ». On passe d’un singulier « moi » à un pluriel « des hommes », il prend une orientation plus humaniste, il passe de la singularité à la collectivité. On observe aussi « raison de vivre »: qui est une périphrase pour évoquer Nush , Marie Benz, la femme aimée, qui est décédée et aussi il montre son engagement avec « que je ne peux admettre ». Il associe le malheur des hommes à l’injustice. Mais cette proposition est aussi une litote = il refuse. Ensuite il évoque la possibilité du bien à triompher avec une rupture au vers onze avec « Mais » et aussi « Printemps » qui fait référence à la nature et donc à l’émergence de l’espoir, du renouveau, un élan d’optimisme qui va triompher du mal car on remarque avec le verbe « aura » conjuguer au futur. Le second est Demain dès l’aube de Victor Hugo, dans ce dernier le poète retrace une expérience réelle et un voyage imaginaire, ce texte demeure comme le message privilégié d'une relation exceptionnelle. Comme beaucoup de poèmes de mort et d'amour, il parvient, par le choix du vocabulaire, par l'incantation obsédante des rythmes, par tout ce qu'il suggère et fait exister derrière la négation de la réalité, à dépasser ce qui est immédiatement perceptible : la mort de sa fille Léopoldine. Omniprésente dans la motivation et dans la détermination du départ, dans les pensées et dans le cœur du poète, dans son refus d'une nature habituellement appréciée et aimée, Léopoldine échappe au temps, comme les deux symboles d'immortalité qui ornent à tout jamais sa tombe.
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