La politique comparée est la composante cruciale de la science politique si l’on en croit Guy Hermet. Elle se particularise en ceci qu’elle est en même temps une branche spécifique de la science politique et une méthode d’analyse. Selon Sartori comparer c’est assimiler et différencier par rapport a un critère. Même si la comparaison reste une habitude naturelle chez les Hommes la discipline elle retrouve ses précurseurs chez les penseurs grecs de l’antiquité a travers la plume de Platon Aristote…sous une forme normative guidée par la quête du bon gouvernement. Cette démarche fut formalisée par ceux qu’on peut considérer comme ses pères fondateurs notamment Marx Weber, Durkheim… Après la crise du comparatisme des années 60 la discipline s’oriente progressivement vers une approche développementaliste puis vers la théorie de la dépendance avant de recouvrer une dimension culturaliste importante. Aborder ainsi les apports et les écueils de l’approche comparative peut revenir à se demander le pourquoi de son étude et aussi les pièges à éviter. L’intérêt de cette étude relève du fait que comme le souligne Badie et Hermet dans la politique comparée un mode de questionnement de l’ensemble des phénomènes politiques (et paradoxalement le seul capable de mettre en relief la spécificité de chacune d’elle prie en particulier) Durkheim nous dit même qu’elle doit être le reflexe de base dans la sociologie générale. Quelle sont donc les avantages et les obstacles d’une telle démarche ? En fait durant son évolution l’approche comparative a réussit aujourd’hui être un outil scientifique permettant d’accéder dans l’étude du politique a un savoir systématique cependant il demeure important de parer quelques écueils dans le maniement de cet outil.
I. Un outil scientifique permettant d’accéder dans l’étude du politique a un savoir systématique
A. Un savoir heuristique
B. Une relativisation conceptuelle
II. La nécessite de parer quelques écueils
A. La juxtaposition