Le jugement dans essais de montaigne

759 mots 4 pages
Lecture analytique n°1 : Essais, de Montaigne, p.226.

INTRODUCTION :
Montaigne (1533-1592), XVIème siècle.
Textes rédigés de manière fragmentaire : il parlait à haute voix et un scribe prenait notes. Rédaction à sauts et à gambades.
Textes publiés de manière fragmentaire. Livres I et II publiés en 1580 10 ans après leur rédaction, rééditions successives, livre III en 1588. Version finale dite de Bordeaux posthume : 1595.
Il y aborde des thèmes variés : mort, maladie, amitié, violence, morale, philosophie, religion.

2 centres d’intérêts : le jugement, ce qu’il est et ce que signifie en faire l’essai, suppose de définir les occasions de juger et sa démarche (définie ~l.25) ; La vérification de sa démarche avec l’illustration sur des sujets concrets : la transition se fait avec : « Tout mouvement nous fait connaître ».

I] Le jugement, ce qu’il est et ce que signifie en faire l’essai : 1) Juger = comprendre et penser : « Le jugement est un outil pour tous les sujets et l’on s’en sert partout ».
« Outil » et « sert » au lieu de « faculté » et « exerce » : volonté de banal, familier, utilitaire et non noble. Même chose avec : « toutes sortes d’occasions », abolit aussi la distinction entre sujets nobles et non nobles. La pensée est libérée, pas dans un carcan. 2) Les sujets = les occasions :
a) Le « sujet difficile », profond etc. : démarche avec humilité mais ne se détourne pas tout de suite : il « sonde ». De même avec : « un de ses traits dont il se vante le plus ». Il en résulte une certaine honnêteté intellectuelle, qui met à bas notre vanité. Pertinence de l’image du gué (fleuve dont on ne connaît pas la profondeur) illustre la démarche : l’esprit a appris à se juger lui-même, ce qui est une qualité importante.
b) Le sujet vain :
Sujet de rien : vain vient de vanus, sans importance ni consistance. Montaigne n’y reste pas, même si tente de l’étayer : il reconnaît son manque de valeur.
c) Le sujet commun :
« Tantôt je le mène en

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