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« Nos raisonnements sont fondés sur deux grands principes, celui de la contradiction, en vertu duquel nous jugeons faux ce qui en enveloppe, et vrai ce qui est opposé ou contradictoire au faux, et celui de la raison suffisante, en vertu duquel nous considérons qu'aucun fait ne saurait se trouver vrai ou existant, aucune énonciation véritable, sans qu'il y ait une raison suffisante pourquoi il en soit ainsi et non pas autrement, quoique ces raisons, le plus souvent, ne puissent point nous être connues. » (Leibniz).
Le « principe de non contradiction » est un axiome de l'impossibilité. Il interdit de se contredire, car se contredire c'est se dédire à la fois sur le même sujet, c'est donc ne rien dire du tout.
Le « principe de raison suffisante » est lui aussi un axiome. Il affirme que tout être a sa raison d'être et que la « raison » d'un être est ce qui le relie au reste des êtres connus. Leibniz, affirme que « jamais rien n'arrive sans qu'il y ait une cause ou du moins une raison déterminante, c'est-à-dire qui puisse servir à rendre raison a priori pourquoi cela est existant plutôt que non existant et pourquoi cela est ainsi plutôt que de toute autre façon » (Théodicée, I, 44).
La dernière ligne de l’extrait dit qu’une règle nécessaire ne peut être construite que sur des principes, elle est indépendante des sens, les sens sont en revanche nécessaires pour que l’homme soit amené à énoncer cette loi. Les lois mathématiques par exemple ont été créées pour expliquer ce que les hommes perçoivent et l’appliquer dans le futur. On pourrait résumer la thèse de Leibniz ainsi : Les sens motivent la règle mais ne peuvent la