Argumentation de l'article de umberto eco parut en 2003
Dans son article « Sur quelques Fonctions de la littérature » issu de De la littérature, datant de 2003, Umberto Eco développe une argumentation basée sur le thème de la littérature et de sa fonction éducative, la problématique de l’extrait étant la suivante : « la littérature possède-t-elle une fonction éducative qui ne soit pas réductible à la transmission des idées morales (bonnes ou mauvaises) ou à la formation du sens du beau ? »
Partant des exercices d’écriture d’invention, qui sont des exercices pouvant nous « éduquer à la liberté et à la créativité » (l.41) en remodelant ou en façonnant notre propre histoire, Umberto Eco tend à démontrer à l’aide de trois arguments, la vraie fonction éducative de la littérature : « L’éducation au Destin et à la mort » (l.43).
Autrement dit, il répondra à la problématique principale par la positive.
Ce commentaire suivra par conséquent, un plan dialectique dans lequel il s’agira dans une première partie de reformuler chacun des trois arguments et, dans une deuxième partie, de construire une antithèse basée sur des éléments personnels.
Le premier argument et non pas des moindres réside dans le fait que la fonction des récits « immodifiables » est que, malgré l’envi de modifier le destin, nous nous heurtons à l’impossibilité de le changer. L’éducation au destin apparaît clairement. En effet, nous même, sommes « prisonniers » de notre destin. Il nous est impossible de modifier les choses et nous subissons parfois bien des malheurs sans pouvoir rien n’y faire tout comme le lecteur subit l’histoire qu’il est en train de lire sans pouvoir modifier son issu.
Umberto Eco illustre cet argument avec un exemple simple : La description de la bataille de Waterloo dans les Misérables par V. Hugo. « Etait-il possible que Napoléon gagna cette bataille ? Nous répondons que non. Pourquoi ? A cause de Welligton ? A cause de Blücher ? Non. A cause de Dieu. » (l.34-35).
L’argument 2 est