Ariette iii
Le 19° siècle est un siècle riche pour la poésie, les romantiques, les parnassiens et les symbolistes on tour à tour su faire évoluer la poésie, mais en 1870 le romantisme optimiste exaltant '' La mission du poète '' est depuis longtemps défunt. Paul Verlaine a alors le génie de trouver une musique qui traduise au plus juste la discordance du Moi et du monde hérité de Baudelaire et, en 1874, avec son recueil intitulé Romances sans paroles il a recours à l’impressionnisme pictural pour peindre des états d'âmes complexes et mélancoliques.
Le poème que nous allons étudier s'intitule '' Ariette III '' et est extrait de la première section '' Ariettes Oubliées '' qui sont à l'origine des pièces pour chant et piano caractérisées par leur brièveté et leur simplicité.
I. La mélancolie de ce poème
Le poète semble constater un état que rien ne motive, sinon un accord entre l'âme et le paysage humain, Verlaine oscille entre sentiments contraire, mais donne comme impression dominante celle d'une douce mélancolie.
⁃ Le biais du lyrisme classique avec le possessif '' mon '' ( vers 1 ), ou encore avec l'apostrophe '' Ô '' ( vers 5 ), qui valorise le bruit de la pluie et qui le rend compte d'un état d'âme. ⁃ Le dégout de soi avec l'expression qui laisse voir ce qu'éprouve le poète '' un cœur qui s'ennuie '', vers 7, '' un cœur qui s'écoeure ''. ⁃ Une souffrance éternelle due à une monotonie renforcée par la répétition '' mon cœur '' ( vers 1 – 16 ) au début et à la fin du poème. ⁃ Le champ lexical de la maladie avec '' deuil '', qui vient de dolore donc de la douleur, et '' langueur '', abattement physique, nous permet de percevoir l'état de celui ci, il y a gradation. ⁃ L'hyperbole '' tant de … '' nous montre une réel monotonie mais celle ci s'accentue avec l'obsession des rimes, en effet, 3 sur 4 sont identiques.
I. Fusionner avec la nature et créer un paysage intérieur harmonieux
⁃ Fusion avec la personnification '' le chant de la