L’architecture des musées au XXème siècle

Apparence extérieure de l’architecture des musées
Introduction

I – Architecture indépendante ou intégrée au contexte ?

1. – Contre-pied total (Quai Branly, Jean Nouvel) 2. – Rappels (allusions, citations) (Musée de la préhistoire, Les Eyzies) 3. - Respect pour les structures existantes 4. – Continuité organique (Kunstcentrum Klee) 5. invisibilité : Chichu à Naoshima, de Tadao Ando.

II – Structure apparente ou opaque ?

1 – Structure opaque 2 – Anciens bâtiments réhabilités 3 – Structure et fonction apparentes 4 – Indistinction intérieur/extérieur

III – Relation de l’apparence du musée à son contenant : neutre ou métaphorique ?

1 – Musée neutre minimaliste 2- Forme symbolique 3- Musée devenu sculpture

Aménagement intérieur de l’architecture muséale

IV – Présentation des collections 1 – Lumière/ pénombre 2 – Présentations dans l’espace muséal

V– Circulation 1 – Lieux de passage 2 – Parcours fluide 3 – Rampes de circulation et points de vue 4 – Parcours sensoriel et symbolique 6. – Mobilier muséal

Conclusion

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Introduction

Le mot « musée » vient du grec « mousseion », temple des muses. Les muses sont filles de Mnémosyne, la mémoire. Ainsi le musée permet de garder en mémoire objets ou événements culturels : il les conserve et les expose pour procurer une jouissance esthétique, ou une occasion d’apprendre et prolonger des connaissances. Il s’agit donc pour le conservateur de musée, qui le dirige, de favoriser la visibilité et la « lisibilité » des œuvres, c’est-à-dire le repérage des significations ou interprétations qui les entourent.

L’architecture d’un musée obéit à des consignes et des contraintes tracées dans un programme[1] défini conjointement par le maître d’ouvrage, commanditaire du bâtiment (souvent une instance politique) et le