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Mobilité, SaaS, collaboration, dématérialisation… autant de sujets chiffrés par l’étude du cabinet Markess “Attentes pour les solutions de gestion intégrée ERP/PGI face aux nouveaux enjeux France 2011-2013”. * Publié sur SiliconDSI par José Diz * le 21 septembre 2011. * Soyez le premier à réagir
De grandes entreprises équipées sur un marché mature et un segment PME/PMI pas toujours facile à adresser. Le marché du progiciel intégré bénéficie pourtant d’une manne intéressante : les budgets destinés aux améliorations de l’ERP en place, évalué à 1,5 milliard d’euros en 2011 par Markess.
Toutefois, les éditeurs devront répondre aux priorités des entreprises.
Markess a mené son enquête en ligne entre juillet et août 2011. Elle a été complétée par un volant d’entretiens qualitatifs (téléphone). Au total : 160 interviews de décideurs d’organisations privées et publiques, et 40 entretiens de prestataires.
Un marché déjà mature
Les grandes entreprises très équipées
Avec 81 % des grandes entreprises françaises équipées d’un ERP en 2011, le segment des grands comptes semble bien mature. On comprend mieux les tentatives des grands éditeurs sur le haut du mid-market (que Markess qualifie d’ETI ou Entreprises à taille intermédiaire : 250 à 5 000 salariés) équipées seulement à 34 %, voire auprès des PME/PMI de moins de 50 employés équipées à 25 %. Toutefois ces entreprises sont plus complexes à toucher et moins rentables.
« Globalement, les entreprises françaises disposent à 34 % d’un ERP,» rapporte Hélène Mouiche chez Markess. « Soucieuses d’unifier leurs données dans des bases uniques, elles ont au moins intégré deux modules, et le plus souvent comptabilité/finances, achats ou la gestion commerciale.»
On constate également que la gestion des approvisionnements (supply chain) est citée par 42 % du panel, et que la gestion de la relation client est très prometteuse à 22 % et +24 % sur deux ans.