Commentaire sur L'Amour, la fantasia de Assia Djebar

Sujet choisi : Considérez l'ouverture du roman … Traitez le thème de la paternité dans le roman de Djebar. Quelle est la signification de cette description du père ? Comment comprenons nous la préoccupation ( ou la critique de ) ces figures de paternité dans ce roman ?

Assia Djebar, auteur de renommée internationale, de son vrai nom Fatma Zohra Imalhayène naît dans une famille de bourgeoisie traditionnelle algérienne de Cherchell. Elle s'instruira parallèlement dans une école française puis dans une école coranique privée jusqu'en 1953, année d'obtention de son baccalauréat. L'année suivante elle intègre les classes préparatoires à Paris, puis fait son entrée a l'école normale supérieure de jeunes filles de Sèvres. Lorsque la guerre d'Algérie éclate, Assia fera partie des manifestants militaristes algérien et ne passera pas ses examens en guise de soutien. Elle publie néanmoins son premier roman, La Soif, qui fit scandale auprès de sa directrice d'alors. Toujours très engagée elle quitte l'école et la France pour enseigner l'histoire moderne et contemporaine du Maghreb à la Faculté des lettres de Rabat. Quelques années plus tard et à l'image de ses récit, Assia fera des allers retour incessant entre sa terre natale et la France ou elle écrira la pièce Rouge l'aube avec l'aide de son mari, Walid Carn.
A partir de 1995 elle sera nommée directrice du centre d'études Françaises et Francophones de Louisiane, puis deviendra membre imminent de l'Académie Royale de langue et de littérature française de Belgique. Depuis Assia enseigne aux États-unis, en France en Autriche, au Québec et en Allemagne. Connue dans plus d'une vingtaines de pays et honorée pas moins de 13 fois, l’œuvre d'Assia n'a pas fini de nous surprendre et de nous instruire.(1)
A la lecture des premières phrases, nous pouvons dors et déjà relever l'importance que la figure paternel pourrait entreprendre dans son roman, soulevant par la même la