Attijari groupe
INTERVIEW
AFRICAN BANKER
4 e TRIMESTRE 2009
INTERVIEW
AFRICAN BANKER
4 e TRIMESTRE 2009
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D’ATTIJARIWAFA BANK
Crise financière internationale, stratégie de développement panafricain, acquisition de nouvelles banques, mécanismes facilités et améliorés pour les dépôts des Marocains résidant à l’étranger, le groupe Attijariwafa Bank est à la manoeuvre. Son président, Mohamed El Kettani, explique pourquoi et comment sa banque a été très dynamique sur le marché.
Interview réalisée par Stéphane Vigouroux
LES AMBITIONS
La crise mondiale a-t-elle eu des retombées indirectes sur votre activité en 2009, notamment au niveau des dépôts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ?
Les premières retombées de ces mesures ne se sont pas fait attendre, puisque Attijariwafa Bank a réduit la baisse des transferts des MRE transitant par notre réseau à 2, % contre 1 % au début de l’année. Le marché est à - 12,1 % à fin juillet, contre - 1 % au début 2009. Nous avons ainsi gagné près de 1, % de parts de marché sur les volumes de transferts. Nous contrôlons près du tiers de ces transferts et nous projetons d’avoisiner les 0 % d’ici cinq ans.
Pouvez-vous faire un premier bilan du projet de banque « des sans-banques » destiné à inclure les franges sociales à faibles revenus dans le circuit bancaire ?
S’agissant du projet en Algérie, nous avons déposé un dossier de demande d’agrément dont nous attendons un retour. En Mauritanie, après l’obtention des agréments par les autorités compétentes, nous oeuvrons pour la création d’une banque universelle en green eld.
Incontestablement, 2008 a été une année charnière pour votre implantation en Afrique de l’Ouest et centrale (rachat de la BIM, naissance de la CBAO groupe Attijariwafa Bank, accord de cession avec le Crédit Agricole). Est-ce que vous allez concentrer vos efforts sur cette zone ?
Dans votre stratégie de développement à l’international, vous avez dans un premier temps privilégié le Maghreb