Audit du cycle trésorerie au sein de l'UMEP
Au cours des dernières années, la gestion de trésorerie en entreprise a connu bien des évolutions. Reléguée aux derniers rangs des préoccupations, souvent rattachée à la comptabilité, elle a souvent été ignorée dans les enseignements de gestion jusqu'en 1985 dans le monde occidental. C'est à partir de cette année qu'ont commencé à paraitre les premiers ouvrages de gestion de trésorerie et qu'elle a commencé à prendre de plus en plus d'importance. Toute entreprise doit disposer en permanence de ressources suffisantes pour remplir ses engagements à court terme (salaires, fournisseurs, charges sociales et fiscales...).
L'absence de ressources peut être le signe de difficultés de trésorerie et peut conduire à la cessation de paiement.
La trésorerie est donc un indicateur de la santé financière de l'entreprise qu'il faut gérer de façon quotidienne avec une bonne tactique, et sur le long terme avec une bonne stratégie. Le cycle de trésorerie est composé de toutes les procédures relatives à l'entrée et à la sortie de fonds. La combinaison des contraintes rend les choses complexes: la maîtrise des échéances sociales et fiscales, la planification des paiements fournisseurs, le climat de confiance à instaurer avec les banquiers, les prévisions de l'activité de l'entreprise et la disponibilité de fonds propres suffisants. Gérer sa trésorerie, c'est être en permanence en prise directe avec les flux réels et prévisionnels, entrants et sortants, et avec ses banques, pour pouvoir effectuer rapidement les ajustements nécessaires. C'est avant tout anticiper.
Pour sécuriser la trésorerie, l'entrepreneur doit surtout chercher à limiter le risque de fraude et le risque de liquidité. Pour cela il doit mettre en place un dispositif de contrôle et veiller à ce que chacun fasse correctement son travail dans ce périlleux cycle de trésorerie.
Le but de cette étude au sein de