Autrui
Autrui : tout homme par rapport à moi. C'est l'autre, c'est le moi qui n'est pas moi. (Sartre). Lacan a dit qu'il n'y a de semblable, un autre qui sait moi, que parce que le moi est originellement un autre
I) Nous ne sommes pas seuls au monde (ou l'intersubjectivité) : devrait-in parler des consciences plutôt que de la conscience ?
Les 3 dimensions de la conscience (psychologie, réflexion, morale) nous ont montré 3 formes d'une activité originaire car nous avions reconnu que la conscience état la condition de toute expérience, de toute représentation, de toute connaissance : la conscience est la condition de toute subjectivité. Par conséquent, elle serait le fondement par excellence de la philosophie et de la science.
En quoi la conscience serait-elle le fondement de la science ?
L'expérience cartésienne du cogito est cette exceptionnelle mais c'est une expérience métaphysique. Le "je pense donc je suis " est le résultat d'un doute *** te artificiel (douter de ses sens, de sa raison, du monde, de Dieu …), se douter a même paru extravagant à son hauteur, ce qui nous fait dire qu'il est moins une vérité première qu'une vérité seconde. En effet, cette expérience a cherché à isoler le cogito du monde, des autres et même de soi-même, de son propre corps.
Le problème de la vérité te qu'il est posé chez Descartes exclu l'intervention d'autrui (sauf Dieu, garant de la vérité), car chez Descartes, le problème de la connaissance est le fondement de la science qui se situe dans la confrontation entre une conscience unique et une réalité extérieure unique. Autrui n'intéresse pas dans cette conception de la connaissance car mon expérience réelle, je suis toujours en relation avec d'autre qui occupent mes pensées et donnent un sens à mes actes. Ainsi, évacuer autrui ne serait-im pas là un préjugé ?
En réalité, comme l'a révélé Husserl dans ses "Méditations cartésiennes", autrui est déjà impliqué directement dans le "je pense"