Autrui
Suffit-il d’être proche d’autrui pour le connaître ?
Il est difficile de déterminer avec quasi certitude les points importants du caractère d’une personne, sa façon de vivre, de supporter les choses, de réagir. Alors suffit-il d’être proche d’autrui pour le connaître ? Ici, on peut supposer que « connaître » autrui signifie décerner son caractère. Seulement, tout le monde s’accorde à dire que les actes sont souvent en désaccord avec la pensée objective. L’aspect extérieur peut-il refléter , au moins en partie, le caractère d’une personne ? Ou au contraire ne faut-il pas discuter, s’intéresser à l’autre, être « proche » de lui, pour enfin connaître son caractère profond, son vrai caractère ? Ou encore, le caractère est-il quelque chose de totalement indéterminable ? Il apparaît comme une évidence que le simple aspect extérieur des choses ne suffit pas à connaître autrui car il relève de la simple subjectivité, des préjugés, des idées reçues. Choses qui ne permettent assurément pas d’atteindre des vérités absolues. C’est pourquoi le sujet ici ne propose même pas d’en faire allusion. Il faut ici s’intéressé au cas de personne qui disent « se connaître ».Cela suppose qu’effectivement il est possible d’atteindre le caractère de quelqu'un. Cependant, on a tous fait l’expérimentation d’un mauvais conseil, qui montre qu’il est impossible de connaître dans sa totalité, la complexité du caractère humain.
Il est évident que quelqu’un de proche vous connaitra mieux qu’un total inconnu, mais pour quelle raison ? La différence entre la personne qui vous est proche et celle qui est éloigné est que celle-ci discute avec vous et qu’elle vous côtoie. La connaissance se situe donc dans ces deux cas. La discussion et l’expérimentation permettent d’accéder à la connaissance d’autrui.
En premier lieu, la discussion. Notre imaginaire est imprégné d’une idée : il est impossible de connaître totalement quelqu’un puisqu’elle-même est incapable de se connaître elle-même. Ce qui