Autrui

1348 mots 6 pages
Introduction
Quel avantage trouvons nous à vivre en société, alors que celle-ci peut être considérée comme une source de gêne et de contraintes multiples ?
Hume néglige ici ces dernières pour insister sur le fait que la société répond à notre désir le plus profond, parce qu’elle assure à chacun la présence d’un autre, qui lui est absolument nécessaire pour ressentir plus complétement ce qu’il vit. Quels que puissent être ces défauts, la vie en société a d’abord des avantages radicaux : elle donne à nos sentiments leur véritable plénitude et confère à notre existence une densité que la solitude ne peut jamais atteindre.

1 le désir et la société
La vie en compagnie ne concerne sans doute que des créatures pacifiques entre elles, et qui ne sont pas soumises à de trop violentes passions. Si les membres d’une même espèces se combattent et se considèrent réciproquement comme des proies potentielles, il est impossible de s’associer, puisque une telle association les condamnerait à s’entretuer. Mais Hume considère qu’il existe des espèces animales qui montrent déjà à leur niveau leur capacité à « cohabiter ou du moins à vivre sur un même territoire. Toutes échappent à la violence interne que déchaineraient de trop fréquentes peurs, colères ou rages. Il est évidemment possible de confirmer cette première affirmation du texte en énumérant aussi bien les fourmis que les éléphants, les castors que les girafes … Ce qui importe est de souligner que le désir de compagnie se manifeste de manière particulièrement forte chez l’homme.
Celui-ci est de tous les êtres vivants le pus ardemment désireux d’une société, mais aussi le mieux adaptée « par les avantages les plus nombreux » : la vie en société lui apporte des satisfactions qu’il ne peut connaitre en dehors d’elle- ce qui signifie bien que la présence des autres est pour l’être humain un véritable besoin « existentiel » C’est que tout désir de l’homme se référé à la société : il ne peut se formuler pleinement et

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